United States or Cambodia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Mais Mullern arriva trop tard pour avoir le plaisir de sabrer lui-même, car, au moment il parlait, M. de Monterranville reçut de Henri un coup d'épée qui l'étendit aux pieds de notre hussard.

M. de Monterranville s'arrêta en voyant Henri s'avancer; celui-ci l'aborda en le saluant, et allait lui adresser les remercîments qui lui étaient dus, lorsqu'en levant les yeux il reconnut, dans M. de Monterranville, un des deux assassins de la forêt.

Mullern finit par envoyer au diable son hôte et ses promenades mystérieuses, et se coucha, en pensant que M. de Monterranville était somnambule, ou qu'il avait des accès de folie. Cependant le temps s'écoulait, la blessure du colonel se guérissait, mais lentement.

Le colonel Framberg, que nous avons laissé depuis si longtemps dans la maison de M. de Monterranville, était presque guéri de sa blessure, et se disposait

M. de Monterranville était un homme d'une cinquantaine d'années, grand, maigre, d'un teint olivâtre, les yeux vifs et perçants lorsqu'il regardait quelqu'un en face, mais il les tenait ordinairement baissés: du reste, d'une figure assez belle et d'une tournure distinguée.

Lorsque Henri fut arrivé dans la chambre de Mullern, il s'arrêta pour respirer plus librement; ensuite, prenant la main de ce dernier: «Partons, mon ami, lui dit-il d'une voix entrecoupée, courons réveiller mon père, je ne veux point passer la nuit dans cette maison... Ah ça! morbleu! vous m'expliquerez ce que tout cela veut dire?... D'où vient ce trouble... cette terreur? Ah! Mullern! cette terreur est bien naturelle?... Craindriez-vous quelque chose? Je ne crains rien pour moi; mais je frémis d'horreur en pensant que je suis chez un assassin!... Chez un assassin! Oui, Mullern, j'ai reconnu, dans ce M. de Monterranville, un des deux hommes de la forêt! Se pourrait-il, mille bombes!... quoi, ce coquin serait... Un de ceux qui voulaient faire périr l'étranger que j'ai sauvé de leurs mains! Ah! triple canonnade!... s'écrie Mullern, en mettant la main sur la poignée de son sabre, tombons sur ce coquin-l

Cette résolution prise, Mullern et Henri se jetèrent sur le lit tout habillés; mais ils ne purent goûter un instant de sommeil; la pensée qu'ils étaient chez un meurtrier révoltait leur âme franche et loyale. Le lendemain, dès que le jour parut, ils pensèrent qu'ils pouvaient aller réveiller le colonel sans donner de soupçons; mais ces précautions étaient inutiles, car Monterranville savait tout. On se rappelle que le trouble de Henri lui avait causé de l'effroi; aussi, dès que Mullern et son compagnon furent enfermés dans leur chambre, il se rendit dans une pièce qui touchait

Il resta assez longtemps dans cette position sans rien voir; ennuyé d'attendre inutilement, il allait se coucher, lorsqu'il aperçut M. de Monterranville se promenant

Ici M. de Monterranville, ou plutôt Droglouski, termina son récit, qui avait vivement affecté ses auditeurs. Le notaire l'avait transcrit mot

Le lendemain, même manége de la part de Mullern, même conduite de M. de Monterranville, si ce n'est qu'il ne toucha pas