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Mis à jour: 6 juin 2025


Le général Wolfe rentra dans son camp, accablé de l'échec qu'il venait d'éprouver. Dans son désappointement amer, son noble coeur envisageait avec une espèce d'effroi l'impression que sa défaite allait causer en Angleterre, et les propos malveillans que l'on tiendrait sans doute sur l'audace qu'il avait eue de se charger d'une entreprise aussi difficile et au-dessus de ses forces. Il voyait dans un moment s'évanouir tous ses rêves d'ambition et de gloire, et la fortune entre les mains de laquelle il avait confié son avenir, l'abandonner presque aux premiers pas qu'il faisait sous ses auspices. Il semblerait que son esprit n'avait plus sa lucidité ordinaire, quand on le voit, après avoir perdu tout espoir de forcer le camp du général Montcalm, détacher sérieusement le général Murray avec douze cents hommes, pour détruire la flottille française aux Trois-Rivières et ouvrir une communication avec le général Amherst sur le lac Champlain. Cet officier partit pourtant avec 300 berges; mais il s'avança peu avant dans le pays. Ayant été repoussé deux fois

Dans le récit de cette guerre, s'il parle des combats dans les colonies, toute son attention est absorbée par l'Inde, mais des admirables faits d'armes dont le Canada fut le théâtre, des victoires de Carillon et des batailles des plaines d'Abraham, de tous ces émouvants combats dans ce cadre si plein de poésie et de mystère des forêts du nouveau monde, de la gloire des Montcalm et des Levis, pas un mot!

La reddition de Québec fut un acte, pour dire le moins, de grande pusillanimité, et le fruit de l'esprit de découragement que, par ses propos le général Montcalm avait répandu parmi les troupes. Un seul des officiers de la garnison, M. de Piedmont, jeune homme dont le nom mérite d'être conservé, se déclara dans le conseil de guerre pour la défense de la place jusqu'

Sans secours, sans troupes, comment résister encore? Les dépêches de Montcalm trahissent son désespoir. «Monseigneur, écrit-il au ministre le 1er septembre 1758, la situation de la Nouvelle-France est des plus critiques. Les Anglais réunissent, avec les troupes de leurs colonies, mieux de 50,000 hommes;... qu'opposer

Il paraît aussi qu'il était porteur d'une lettre, et c'est la seule partie de l'affaire qui semble agréable; car malgré les attentions ordinaires de votre marquis de Montcalm, je suis convaincu que si cette missive avait contenu de mauvaises nouvelles, la politesse du Monsieur l'aurait certainement empêché de me les laisser ignorer. Ainsi donc il a renvoyé le messager et gardé le message?

N'est-il pas de notre intérêt, Monsieur, de ne montrer aucune méfiance? dit Heyward. Monsieur de Montcalm nous garantit notre sûreté sur son honneur, et j'ai ordonné au détachement de se retirer

Duncan lui expliqua ce que venait de dire le marquis. Monsieur de Montcalm, nous sommes prêts

CHAP. II Prise d'Oswégo et de William-Henry. Alliances indiennes; les cantons iroquois protestent de leur neutralité. Préparatifs militaires. Bandes canadiennes en campagne tout l'hiver (1753-56); destruction du fort Bull et dispersion d'un convoi de 400 bateaux ennemis. Commencement de désunion entre le gouverneur et le général Montcalm au sujet de l'entreprise sur Oswégo. Siége de cette place. La garnison abandonnée du général Webb capitule. Butin que l'on fait. Les sauvages tuent un grand nombre de prisonniers; on ne parvient

Telle fut la bataille de Carillon, 3,600 hommes avaient lutté victorieusement pendant plus de six heures contre 15,000, et dont le gain accrut singulièrement la réputation du général Montcalm, que la victoire s'était plu

Du peu d'égards témoignés par Montcalm aux troupes de la colonie, de ses duretés même envers les Canadiens, Vaudreuil se plaignait amèrement au ministre de la marine: «Les troupes de terre, écrit-il

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