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Les contrées que baignent le lac Supérieur, le lac Michigan et le lac Huron étaient encore habitées ou fréquentées par les Nipissings, les Outaouais, les Miâmis que refoulèrent vers le nord les Pouteouatamis venant du sud; par les Illinois, les Chippaouais, les Outagamis ou Renards, peuple pillard et cruel, les Kikapous, les Mascontins, les Sakis, les Malhomines, les Osages, les Missouris, les Menomonis, toutes tribus de la langue Algonquine, et enfin par les Kristinots ou Kilestinots de la langue siouse.

Rendu au dernier village visité par Allouez sur la rivière aux Renards, dans lequel Kikapous, Mascontins et Miâmis vivaient ensemble comme des frères, et chez lesquels le Jésuite que l'on vient de nommer avait jeté les premières semences de l'Evangile, les deux voyageurs furent reçus par le conseil des anciens avec distinction; ils demandèrent deux guides qui leur furent accordés. Nul Européen n'avait encore pénétré au del

Il procura aux siens le bienfait de l'inoculation, lorsqu'il connut le Dr. Waterhouse, le Jenner américain, et administra lui-même la vaccine aux Miamis. Personne ne fit plus que lui, sur ce continent, pour abolir les sacrifices humains, et, ce qui ne lui fait pas un moindre honneur, il obtint de la législation du Kentucky une loi qui prohibait la vente des liqueurs fortes. Celle de l'Ohio se montra bien au-dessous de ce sauvage. Enfin Mechecunaqua, quoique au milieu des forêts de l'Amérique, sera rangé parmi les bienfaiteurs humains. Il consacra le temps de la paix

Tandis qu'ils descendaient par le côté nord le lac Michigan, la Salle le remontait par le côté sud avec un renfort d'hommes et des agrès pour son brigantin. Il ne trouva en conséquence personne au poste qu'il avait établi sur la rivière des Illinois. Cela lui fit perdre une autre année, qu'il passa en diverses courses: il visita un grand nombre de tribus, entre autres les Outagamis et les Miâmis, qu'il réussit

«Lorsque je quittai la tribu des Miamis pour entrer dans la hutte de mon époux, c'était au milieu de la lune des fleurs; la forêt était pleine de voix touchantes et de tendres murmures; je sentais en moi-même une ardeur secrète; une étincelle eût suffi pour embraser tout mon être... mais j'ai trouvé une âme froide, et le feu d'amour s'est éteint dans mon coeur.

Les Miamis étaient autrefois une nation puissante. Perrot, envoyé du marquis de Courcelles les avait trouvés répandus sur les bords du Lac Michigan. Leur chef, Tetinchoua, était le plus puissant et le plus despotique du Canada, dit Charlevoix. Il ne marchait jamais sans être accompagné d'une garde de quarante guerriers, qui veillaient aussi autour de sa cabane. Il communiquait rarement avec ses sujets, et se contentait de leur faire intimer ses ordres. Quand il sut que le général des Français lui envoyait un ambassadeur, il voulut le recevoir en guerrier, et envoya un détachement

Le général Harrison en apprit le résultat aux rapides de la rivière des Miamis, et rétrograda aussitôt de peur d'être attaqué par Proctor. Mais, sur la nouvelle que celui-ci était retourné

Rassuré du côté des cinq cantons, il tourna aussitôt les regards vers les contrées occidentales, les Hurons paraissaient pencher vers les Anglais, et les Outaouais et les Miâmis voulaient guerroyer contre la confédération iroquoise, dont ils attaquèrent même quelques uns des guerriers près de Catarocoui (Kingston). La paix fut un moment en danger; les Indiens du Détroit avaient envoyé des députés

En même temps que l'on recevait d'Europe la nouvelle de la suspension des hostilités entre les puissances belligérantes, laquelle s'étendait aux deux mondes, l'on apprenait aussi des grands lacs le rétablissement de la tranquillité qui avait été momentanément troublée par une conspiration des Miâmis.

«Talon choisit pour émissaire un nommé Nicolas Perrot, laïque, mais employé longtemps au service des missionnaires. Perrot parcourut, pendant le printemps et l'été de 1670, toutes les contrées de l'ouest. Il ne s'arrêta, au midi, que chez les Miamis, c'est-