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Mis à jour: 24 mai 2025
Le censeur Metellus Numidicus disait au peuple romain assemblé: «Si la nature avait pu nous donner l'existence sans le secours de la femme, nous serions délivrés d'une compagne fort importune.» Cette boutade insolente nous prouve que la misogynie n'est pas chose nouvelle. Que penserait aujourd'hui ce terrible homme, s'il lui était donné de voir aux
Au Nouveau-Théâtre, Mme Eleonora Duse vient de faire une éclatante réapparition dans la Moglie di Claudio, traduction italienne de la Femme de Claude. On sait que cette pièce ne compte pas parmi les meilleures d'Alexandre Dumas fils; mais elle offre cet avantage de montrer une figure de femme qui résume en elle toutes les séductions et toutes les perfidies de son sexe. Dumas a dû créer ce type pendant un des accès de misogynie qui le tourmentaient, et aussi sans doute parce qu'il avait sous la main l'actrice capable d'incarner le personnage. Mme Desclée y fut effectivement admirable. On est d'accord
Monjoyeux se versa du vin de Champagne: «Qui s'avise de contester aujourd'hui l'incontestable autocratie des femmes? S'il restait un athée pour la nier au moment même où la raison d'Etat abroge la loi salique, ce n'est pas moi qui essayerais de guérir sa misogynie, et je n'irai pas, pour si peu, visiter, dans le char de ma rhétorique, Sapho sur son rocher trop hanté, Paule de Viguier
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