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Mis à jour: 29 juin 2025
Mir-Ibrahim pria Kourroglou de rester avec Ayvaz pendant qu'il irait chercher l'argent. Quand ils se trouvèrent seuls, Ayvaz s'assit sur un siège plus élevé que Kourroglou; Ayvaz se leva et prit dans une niche une bouteille et un verre qu'il plaça devant lui, et alors, relevant ses manches jusqu'au coude, il remplit son gobelet de vin et le vida. Kourroglou n'avait pas bu de vin depuis quelque temps; son coeur battait avec violence; il contemplait tendrement l'heureux buveur, et se léchait les lèvres. Ayvaz dit: «Roushan, mon oncle, pourquoi lèches-tu ainsi tes lèvres?» Kourroglou répliqua: «Que je devienne ton esclave! O phénix du paradis! quelle est cette liqueur rouge que tu bois?» Ayvaz dit: «N'en as-tu encore jamais vu, mon oncle? Cela s'appelle du vin.» Kourroglou reprit: «Mon fils, mon petit-fils, remplis-en un verre pour moi, et laisse-moi le boire.» Ayvaz dit alors: «Ce breuvage a cette mauvaise qualité, qu'il rend fous ceux qui en boivent. Comment cela?» Ayvaz répliqua: «Donnez-en seulement une once
Kourroglou, voyant qu'Ayvaz ne bougeait pas, dit: «Mir-Ibrahim, l'enfant ne viendra-t-il pas avec nous? Il faut qu'il reste
Mir-Ibrahim ouvrit le sac où était l'argent, qu'il compta et versa ensuite dans le pan de la robe de Kourroglou. Ce dernier, voyant que plus de la moitié était déj
Pendant ce temps, Mir-Ibrahim le boucher arrive chez lui pour chercher l'argent, et dit
Mir-Ibrahim remonta sur sa rosse en grande hâte, et courut au galop. Il ne trouva sur la montagne que le cadavre de son esclave. Sa langue resta clouée
Mir-Ibrahim dit: «Que faut-il faire, mon fils? Comment aurons-nous les neuf cents moutons?» Ayvaz continua et chanta: Improvisation. «Renvoyez-le; envoyez-le où nul oeil ne pourra le voir. Que pas un hôte, pas un voisin ne s'aperçoive de sa venue. Qu'on ne le voie pas même dans le sommeil! un homme de cette apparence ne peut être, croyez-moi, ne peut être un berger. Le nom d'Ayvaz est attaché
Mir-Ibrahim fut trouvé dans cet état déplorable par Reyhan l'Arabe. Ce dernier était un riche seigneur, qui se rendait au del
Comme il disait ces mots, le père d'Ayvaz, Mir-Ibrahim, entra dans la chambre avec l'argent destiné
Ainsi, après avoir pris l'argent pour payer les moutons, Ayvaz, Kourroglou, Mir-Ibrahim et l'esclave se mirent en route. A un fersakh de distance d'Orfah, ils arrivèrent
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