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Les Mégachiles pratiquent une industrie toute semblable; mais, moins délicates, c'est dans les feuilles de plantes diverses que d'ordinaire elles découpent les pièces qu'elles appliquent sur la paroi de leur demeure. Les travaux de la Mégachile sont depuis longtemps connus. Ray les avait déj

Notre Mégachile centunculaire, que l'on a tant de fois observée, et qui d'habitude creuse ses galeries dans le sol ou le bois, se loge exceptionnellement dans le canal médullaire des ronces sèches, rappelant ainsi l'industrie des Mégachiles indiennes dont nous venons de parler.

Quelques Mégachiles exotiques ont d'autres habitudes. La Mégachile laineuse (M. lanata), espèce fort commune dans l'Inde, épargne sa peine en tirant parti des bambous coupés dont le diamètre intérieur lui paraît convenable, et elle y empile de longues rangées de cellules. Mais, loin de les faire, comme ses congénères, avec des feuilles, elle les bâtit avec de la terre mêlée de sable, le tout agglutiné avec de la salive. Fort accommodante d'ailleurs, cette Mégachile s'empare, pour y bâtir, de toutes les cavités, de tous les espaces, quelle qu'en soit la forme, pourvu qu'ils ne soient ni trop grands ni trop petits pour recevoir ses cylindres terreux. Ch. Horne donne la liste des différentes situations il a rencontré ses nids. Elle est assez longue et assez curieuse pour mériter d'être reproduite: dans des plis de papier; dans le dos d'un livre laissé ouvert; dans l'anse d'une tasse

[Note 3: Il est si peu connu que j'ai fait grave erreur en m'occupant de lui dans le premier volume de ces Souvenirs. Sous ma dénomination erronée de Chalicodoma sicula, sont comprises en réalité deux espèces, l'une nidifiant dans nos habitations, en particulier sous les tuiles des hangars, l'autre nidifiant sur les rameaux des arbustes. La première espèce a reçu divers noms, qui sont, dans l'ordre de priorité: Chalicodoma pyrenaica Lep. (Megachile); Chalicodoma pyrrhopeza Gerstäcker; Chalicodoma rufitarsis Giraud. Il est fâcheux que le nom ayant pour lui la priorité se prête au malentendu. J'hésite

C'est au genre Anthidium d'une part, au genre Megachile de l'autre que ces Parasites sont reliés par une affinité manifeste. De la sorte l'ensemble des Parasites, les Psithyres compris, ne présentent pas moins de trois types distincts, et l'on n'a pas

Une jolie petite Mégachile, tout aussi répandue que la Centunculaire, la M. argentée, qui doit son nom aux poils argentés de sa brosse ventrale, tapisse ses nids des pétales jaunes du Lotus corniculatus. F. Smith affirme que la Coupeuse du rosier observée par Réaumur, taille parfois ses rondelles dans les pétales d'un Géranium écarlate.

Tout incomplet qu'il est, ce relevé nous montre combien il serait imprudent de généraliser les conclusions nous amène l'Osmie tridentée. Si quelques hyménoptères, l'Anthidie, le Chalicodome partagent son talent pour la double sortie, quelques autres, Solenius, Mégachile imitent les moutons de Panurge et suivent le premier qui sort. Le monde entomologique n'est pas uniforme; les dons y sont très divers; ce que l'une est capable de faire, l'autre ne le peut; et bien subtil serait le regard qui verrait les causes de ces différences. Quoi qu'il en soit, de plus amples recherches augmenteront certainement le nombre des espèces aptes

Une autre Mégachile indienne, le M. disjuncta, qui est noire avec une large ceinture blanche au milieu du corps, fait aussi des nids en terre dans les bambous étroits. Ch. Horne en a trouvé une fois jusqu'

Beaucoup d'espèces exotiques ont des habitudes analogues et sont aussi des coupeuses de feuilles. Telle est la Mégachile fasciculée (M. fasciculata) de l'Inde, qui ne s'astreint point