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Mis à jour: 1 mai 2025
L'auteur d'Indiana, de Valentine et de Mauprat ne pouvait demeurer insensible
Ni les tourments du coeur ni les tracas de justice n'avaient interrompu la production littéraire de George Sand. Elle travaillait chaque jour, ou plutôt chaque après-midi et chaque nuit, avec une régularité automatique. Le graveur Manceau, qui vécut longtemps dans son intimité et qui l'expliquait un peu comme un montreur de phénomènes, si nous en croyons le Journal des Goncourt, donnait d'elle cette définition: «C'est égal qu'on la dérange. Supposez que vous ayez un robinet ouvert chez vous, on entre, vous le fermez: c'est madame Sand.» Rien ne la pouvait distraire de sa besogne quotidienne. Bonne ou médiocre, la copie qu'elle devait fournir prenait le chemin de l'éditeur. Ainsi, en 1836-1837, deux oeuvres fort inégales: Simon et Mauprat. «Le roman de Simon, dit George Sand dans la notice, n'est pas, je crois, des mieux conduits, mais j'en avais connu les types, en plusieurs exemplaires dans la réalité.» De vrai, toute cette intrigue de l'avocat Simon, épousant Fiamma Faliero, fille de la comtesse, mais non pas du comte de Fougères, sous les auspices de maître Parquet et de sa fille Bonne, est fort ennuyeuse. Or Simon, fils de la modeste paysanne Jeanne Féline et neveu d'un abbé républicain, c'est l'image de Michel (de Bourges). George Sand, alors en pleine ferveur d'enthousiasme pour son défenseur, a peint ce portrait avec sollicitude: «Simon portait au dedans de lui-même la lèpre qui consume les âmes actives lorsque leur destinée ne répond pas
Si beaux que soient des livres comme Consuelo, comme Mauprat, François le Champi, et la Mare au diable, il n'en est aucun qui l'exprime d'une manière adéquate, aucun qui la révèle d'une manière adéquate. Ainsi que l'a dit, il y a bien des années, M. Matthew Arnold, nous «sentons par derrière ces livres l'esprit qui se meut dans toute son œuvre».
Nous attendons qu'on nous dise que Mauprat est près de passer.
Moi! aucun, dit Brancas d'un air détaché. Que ferais-je d'un vieux soudard, de sa fille qui est jolie, c'est vrai, mais qui n'a pas dit six paroles, et de sa femme pour qui Valentine, Indiana, Jacques et Mauprat sont les quatre
C'est sa réponse aux outrages et aux calomnies de M. Dudevant. «Le mariage écrit-elle dans la notice de Mauprat dont jusque-l
Je n'ai pas lu ce que vous avez écrit sur Mauprat. L
[Note A: Au moment d'écrire ces mots, l'auteur, qui avait sur sa table de travail plusieurs livraisons de la Revue des Deux Mondes, en ouvrit deux au hasard. La première, du 15 mars 1837, contenait un article de M. Roulin sur les orangs-outangs; la seconde, du 1er avril suivant, contenait un chapitre de Mauprat, par George Sand. L'étrange confusion que fait madame de Léry prouve qu'elle ne lit que des yeux et qu'elle est toute
Pendant une minute au moins, comme Bernard de Mauprat attaché aux pas d'Edmée, je la regardai fuir sous la haute colonnade des chênes, son voile au vent, sa longue robe obscure soulevée avec la surnaturelle agilité d'un petit démon noir. Quand elle eut atteint l'extrémité du sentier et que je ne la vis plus que comme un point dans les rousseurs du bois, je repris ma course en poussant malgré moi un cri de désespoir. Arrivé juste
Prenons, dès les débuts, deux des oeuvres les plus célèbres, Valentine et Mauprat, et voyons comment ce jugement se vérifie, et aussi comment le pronostic se réalise. Dans chacune d'elles il y a une matière riche, neuve, variée, d'invention naturelle, et aussi semblable au vrai qu'il est possible, mêlée bientôt
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