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Mis à jour: 5 juin 2025


Marta n'y songeait guère; elle avait bien envie d'interrompre son père pour lui faire remarquer qu'il ne s'agissait pas de lui, mais d'elle seule; que Lorenzo n'adorait pas le savant, mais la fille du savant, et qu'elle ne venait pas demander l'office de souffleur pour son héros. Mais la jeune fille, sans être

A côté de ce sanctuaire officiel, dans lequel il donnait ses audiences, le docteur Marforio avait un mystérieux réduit dans lequel personne, j'ose dire personne de vivant, n'était entré. Ce qui se passait dans ce laboratoire, nul n'a pu le dire. C'était, pour l'innocente Marta, comme le cabinet de la Barbe-Bleue. La jeune fille ne croyait pas qu'il y eût des femmes méchamment mises

Marta ne savait plus trop si elle devait rire ou pleurer. Elle était fort émue. J'aime Lorenzo et je n'aimerai jamais que lui, dit-elle enfin. Paroles de jeune fille, feuilles légères qu'emporte le vent! comme dit Ovide. Lorenzo m'aime aussi, mon père. Et d'ailleurs, s'il est prince, il n'en est pas plus ignorant pour cela.

Non, non, je ne me laisse pas leurrer repartit le docteur. Marta m'est tout aussi chère que peut l'être pour vous la principauté. D'ailleurs, vos affaires ne vont déj

Marta était la fille d'un savant, maître Marforio. Elle avait perdu sa mère

Je suis bien heureuse, murmurait la jeune fille, en remerciant du regard la lune et les étoiles. O Marta! je vous aime! et j'eusse sacrifié l'espoir d'une couronne

Cette prospérité emplissait de joie et d'un secret orgueil le coeur de Lorenzo. Mon gendre, vous êtes un grand homme, lui disait Marforio, un peu moins présomptueux depuis sa déconvenue. Que je suis heureuse de t'aimer! lui disait Marta. Et quand je pense que le public attribue tout cela aux gros corps qui digèrent l

Je ne veux rien, mon père, dit Marta, qui se rassurait depuis quelques minutes et qui entrevoyait le triomphe. Je n'entends rien

Maître Marforio passait pour sorcier; et tout en riant de cette renommée qui n'était peut-être pas sans danger en Italie, il n'était pas éloigné de croire qu'il avait le don des miracles. Qui sait? disait-il parfois, je n'ai jamais essayé. Sur ce point, maître Marforio se trompait; il avait fait un miracle: Marta était bien l'oeuvre la plus prodigieuse de ce savant infaillible.

Marta, vous êtes la sagesse, comme vous êtes la beauté, dit Lorenzo, en appuyant ses lèvres sur les mains de la jeune fille. Adieu! mon prince, répondit-elle en s'échappant; sachez bien que quand je serai princesse, je détesterai les flatteurs. Lorenzo ne protesta pas; il sourit et rentra au palais paternel, dont il avait toujours une clef sur lui.

Mot du Jour

l'égaierait

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