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MARINONI, ôtant son habit. Si mon souverain le commande, je suis prêt

Rends-moi mon habit. MARINONI, ôtant l'habit. Si mon souverain l'exige, je suis prêt

Heureuse la princesse qui sait se faire aimer de son peuple! Des lampions allumés ne font pas le bonheur d'un peuple, cher homme primitif. Cela n'empêche pas la susdite princesse d'être fantasque comme une bergeronnette. En vérité! vous avez dit fantasque? Je l'ai dit, cher inconnu, je me suis servi de ce mot. Marinoni salue et se retire.

Puisque je ne puis éviter la rencontre du prince de Mantoue, je ferai aussi bien d'aller au-devant de lui. Entrent le roi, Marinoni sous le costume de prince, et le prince vêtu en aide de camp. Prince, voici ma fille. Pardonnez-lui cette toilette de jardinière; vous êtes ici chez un bourgeois qui en gouverne d'autres, et notre étiquette est aussi indulgente pour nous-mêmes que pour eux.

Vous verrez qu'il sortira un drôle en habit vert de tous les pavés de la ville, pour nous prier d'aller rire dans la lune. Entre Marinoni, couvert d'un manteau. La princesse n'a jamais fait un acte de despotisme de sa vie. Que Dieu la conserve! Si elle ne veut pas qu'on rie, c'est qu'elle est triste, ou qu'elle chante; laissons-la en repos.

Il le fallait pourtant bien, puisque son mariage est presque assuré, et que je suis censé devoir supplanter Marinoni, qui me remplace. J'ai eu raison de lui parler vivement. Mais la réponse est désagréable. Aurait-elle un cœur dur et faux? Il serait bon de sonder adroitement la chose. Il sort. Une antichambre. FANTASIO, couché sur un tapis.

Oui, altesse; j'ai parcouru les alentours du palais, et ces tablettes renferment les principaux traits des conversations différentes dans lesquelles je me suis immiscé. LE PRINCE, se mirant. Il me semble que je suis poudré comme un homme de la dernière classe. L'habit est magnifique. Que dirais-tu, Marinoni, si tu voyais ton maître revêtir un simple frac olive? Son altesse se rit de ma crédulité.

MARINONI, tenant l'habit. Que faut-il faire, altesse? Remets-le pour un instant. Tu me le rendras tout

Et puis si M. Marinoni n'est pas content, il sait me trouver. «Ah! c'est bien vrai, mes amis, il n'y a encore que les voyages pour apprendre quelque chose! Si on restait chez soi, tous les jours, du matin au soir, je vous demande un petit peu ce qu'on saurait de la vie. »On n'en saurait rien du tout. Voil

Tu as raison; si je me déguise, il faut que quelqu'un prenne ma place. Cela est impossible, Marinoni; je n'avais pas pensé