United States or Haiti ? Vote for the TOP Country of the Week !


«Bourdon. Il y a longtemps que nous aurions manifester aux sociétés affiliées ce que nous pensons de Marat. Comment ont-elles jamais pu confondre Marat et Robespierre? Robespierre est un homme vraiment vertueux, auquel, depuis la révolution, nous n'avons aucun reproche

Rue Honoré, le cocher heurta de son bicorne une effigie burlesque de Marat, pendue

Ce curé, qui avait été membre de l'Assemblée nationale, reconnut Marat et le recueillit dans son modeste presbytère, une petite maison recouverte en tuiles, au milieu d'une rue déserte, avec une treille qui laissait tomber au vent d'automne les dernières feuilles. Marat, après avoir dormi sous le toit hospitalier d'un ministre de l'

Mais, depuis ce 10 mars, tout, pour les girondins, avait été présage de ruine: Marat mis en accusation et acquitté; Robespierre et Danton réconciliés maintenant, du moins comme se réconcilient un tigre et un lion pour abattre le taureau qu'ils doivent dévorer; Henriot, le septembriseur, nommé commandant général de la garde nationale: tout présageait cette journée terrible qui devait emporter dans un orage la dernière digue que la Révolution opposait

Le but est atteint, ajouta Montaut, si le comité de salut public fait placarder le décret dans toutes les communes de la Vendée, et fait deux ou trois bons exemples. Sur les grandes têtes, reprit Chabot. Sur les généraux. Marat grommela: En effet, cela suffira. Marat, repartit Chabot, va toi-même dire cela au comité de salut public.

Voyons, Marat, ton projet de la République est sublime, mais ne peut-il pas être prématuré? Que de larmes d'ailleurs, que de sang répandu avant d'arriver par les moyens que tu indiques

Un homme blâma pourtant la décision de l'Assemblée, relative aux titres nobiliaires, et, qui le croirait? cet homme était Marat.

Le lendemain du jour la Convention avait livré les vingt-deux, elle reçut de Marat une lettre dont il fut fait lecture. «Citoyens, mes collègues, disait-il, quelques-uns me regardent comme une pomme de discorde, et étant prêt, de mon côté,

Alors Marat: Citoyens membres du tribunal révolutionnaire, si je parais devant mes juges, c'est pour faire triompher la vérité et confondre l'injustice; c'est pour dessiller les yeux de cette partie de la nation qui est encore égarée sur mon compte; c'est pour sortir vainqueur de cette lutte, fixer l'opinion publique, mieux servir la patrie et cimenter la liberté...

Une aristocratie nouvelle, aristocratie de fortune et d'influence, menaçait de s'élever sur les ruines de l'ancienne. «Peu d'hommes, écrivait Marat, sont dignes d'être libres, parce qu'ils ne savent pas jouir avec modération de la liberté. Qu'on juge de l'insolence des valets de l'ancienne cour devenus maîtres