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Mis à jour: 20 octobre 2025
Après avoir donné le premier signal, Uncas était sorti du cercle, et ayant jeté les yeux sur le soleil, il vit qu'il venait d'atteindre le point où expirait la trêve faite avec Magua. Un grand cri suivi d'un geste énergique en instruisit bientôt les autres guerriers, et toute la multitude transportée s'empressa d'abandonner un simulacre de guerre pour se disposer
Magua, dont il est plus facile de se figurer que de décrire les sentiments pendant cette scène dans laquelle Uncas avait triomphé, s'avança hardiment en face du patriarche dès qu'il entendit prononcer son nom. Le juste Tamenund, dit-il, ne gardera pas ce qu'un Huron a prêté.
Que veut dire mon frère? demanda le Coeur-Dur d'un ton de surprise qui démentait l'apathie ordinaire de sa race. Un Huron ne ment jamais, répondit Magua en croisant les bras avec un air d'indifférence; que les Delawares examinent leurs prisonniers, et ils en trouveront un dont la peau n'est ni rouge ni blanche.
Du chien qui porte sous une peau blanche la force et l'adresse d'un Huron, s'écria Magua; de la Longue-Carabine.
Ce nom redouté produisit son effet ordinaire sur ceux qui l'entendirent. Le silence de la consternation régna un instant parmi les guerriers. Mais quand ils eurent eu le temps de réfléchir que leur plus mortel ennemi, un ennemi aussi formidable qu'audacieux, avait pénétré jusque dans leur camp pour les braver et les insulter, en leur ravissant un prisonnier, la même rage qui avait transporté Magua s'empara d'eux
Je vois que mon frère a trouvé un ennemi, dit-il; est-il près d'ici, afin que les Hurons puissent le venger? Que le Delaware meure! s'écria Magua d'une voix de tonnerre.
C'était un triomphe pour Uncas, et il en jouissait, mais sans en donner d'autre preuve extérieure que ce fier et calme mouvement des lèvres qui, dans tous les pays et dans tous les temps, fut toujours l'emblème du mépris. Magua s'en aperçut; serrant le poing, il étendit le bras en le secouant d'un air de menace vers le prisonnier, et s'écria en anglais: Mohican, il faut mourir!
Magua le laissa porter la main dans sa valise, et souffrit même qu'elle touchât la sienne, sans montrer aucune émotion, sans rien changer
Uncas paraissait méditer profondément, mais il voyait tout ce qui se passait; s'apercevant du mouvement de Magua, il en fit un de son côté, afin de ne pas avoir l'air de le craindre, et leurs regards se rencontrèrent. Pendant deux minutes, ces deux hommes, fiers et indomptables, restèrent les yeux fixés l'un sur l'autre, sans qu'aucun d'eux pût faire baisser ceux de son ennemi. Le jeune Mohican semblait dévoré par un feu intérieur, ses narines étaient ouvertes comme celles d'un tigre forcé par les chasseurs, et son attitude était si fière, si imposante, que l'imagination n'aurait pas eu besoin d'un grand effort pour se le représenter comme l'image du dieu de la guerre de sa nation. Les traits de Magua n'étaient pas moins enflammés; il semblait d'abord ne respirer que la rage et la vengeance; mais sa physionomie n'exprima plus qu'une joie féroce lorsqu'il s'écria
En arrivant au camp des Hurons, Magua, conformément
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