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Mis à jour: 27 mai 2025
Au nord-ouest de la France, les monuments qui existaient avant l'invasion des Normands ne nous sont pas connus, les incursions des Danois ne laissaient rien debout derrière elles; mais bientôt établis sur le sol, ces barbares deviennent de hardis et actifs constructeurs. Dans l'espace d'un siècle et demi, ils couvrent le pays sur lequel ils ont définitivement pris terre, d'édifices religieux, monastiques ou civils, d'une étendue et d'une richesse peu communes alors. Il est difficile de supposer que les Normands aient apporté de Norvège des éléments d'art; mais ils étaient possédés d'un esprit persistant, pénétrant; leur force brutale ne manquait pas de grandeur. Conquérants, ils élèvent des châteaux pour assurer leur domination, ils reconnaissent bientôt la force morale du clergé, et ils le dotent richement. Pressés d'ailleurs d'atteindre le but, lorsqu'ils l'ont entrevu, ils ne laissent aucune de leurs entreprises inachevées, et en cela ils différaient complètement des peuples méridionaux de la Gaule; tenaces, ils étaient les seuls peut-être parmi les barbares établis en France, qui eussent des idées d'ordre, les seuls qui sussent conserver leurs conquêtes, et composer un
Le baron Adolphe d’Avril, qui a laissé une belle traduction de la Chanson de Roland en français moderne, ainsi que plusieurs intéressants travaux relatifs aux Slaves méridionaux, a fait en 1868 une excellente traduction des piesmas appartenant au cycle de la Bataille de Kossovo . Moins rigoureux philologue que A. Dozon, le baron d’Avril a mis dans sa traduction plus de chaleur poétique que son prédécesseur. On ne peut lui faire qu’un reproche: il avait pratiqué trop longtemps la littérature française du moyen âge, et lorsqu'il voulut rendre en français la naïveté des piesmas serbes, il fut amené
On le devait immoler en l'honneur du Soleil, dont les Esquimaux du nord célèbrent la fête au solstice d'hiver, tandis que les méridionaux la font au milieu de juin, lorsque la nature est sortie de sa longue léthargie annuelle.
En réalité, sous le dévoûment apparent des grands vassaux du midi au roi Charles se cachait un profond sentiment d'égoïsme: tout en se donnant les allures de défenseurs de la légitimité dynastique méconnue, en faveur de laquelle, du reste, ils se gardaient bien d'intervenir effectivement, ils saisissaient l'occasion favorable pour fortifier et développer leur autonomie naissante. C'était la tactique habituelle des seigneurs méridionaux, dont plusieurs auraient été cependant de force
Ces méridionaux, élevés dans les maximes du droit romain, étaient favorables au pouvoir monarchique, et naturellement ennemis des (p. 160) barons. C'était l'époque où saint Louis accueillait les traditions du droit impérial, et introduisait, bon gré, mal gré, l'esprit de Justinien dans la loi féodale. En Allemagne, Frédéric II s'efforçait de faire prévaloir les mêmes doctrines. Ces tentatives eurent un sort différent; elles contribuèrent
Son fils, Sébastien, lui ressemblait beaucoup. C'était le même regard, la même délicatesse nerveuse, le teint olivâtre des méridionaux; mais avec l'expression plus ardente, plus passionnée que comportait son âge. Il pouvait avoir vingt-quatre ou vingt-cinq ans. Ses traits, hardiment accentués, annonçaient l'énergie, l'impressionnabilité, l'esprit d'aventure.
En avançant vers le Midi, nous passerons la sombre ville de Saintes et ses belles campagnes, les champs de bataille de Taillebourg et de Jarnac, les grottes de la Charente et ses vignes dans les marais salants. Nous traverserons même rapidement le Limousin, ce pays élevé, froid, pluvieux , qui verse tant de fleuves. Ses belles collines granitiques, arrondies en demi-globes, ses vastes forêts de châtaigniers, nourrissent une population honnête, mais lourde, timide et gauche par indécision. Pays souffrant, disputé si longtemps entre l'Angleterre et la France. Le bas Limousin est autre chose; le caractère remuant et spirituel des Méridionaux y est déj
Ce bleu du ciel n'était pas l'outremer des ciels méridionaux, mais un bleu tendre et laiteux, et l'on eût dit que dans ce firmament si pur où brillait dans tout son éclat le radieux soleil de juin, descendait une buée, une gaze légère, diaphane, devinée plutôt que visible, et qui enveloppait d'une atmosphère éthérée les têtes chevelues des grands arbres, couronnant les collines crayeuses d'un blanc grisâtre, arrondissait les angles, adoucissait les ombres, et faisait flotter autour des voyageuses charmées on ne saurait expliquer quoi de vague, de vaporeux, d'indéfini, tenant de l'irréel et du rêve.
Bientôt la délégation tarasconnaise, autour d'une énorme omelette aux pommes de terre, recouvra la santé et la belle humeur, essentielle aux méridionaux comme le soleil
Avouons toutefois, sans être bégueule ni hypocrite, que, malgré la prodigieuse culture intellectuelle et l'esprit extrêmement raffiné des Athéniens, le sens moral, chez eux, comme chez tous les peuples du midi, n'était pas très-châtié. Les méridionaux sont trop gâtés par le climat: ils restent aisément sensuels, et, en tout cas, insoucieux de la pudeur.
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