United States or Martinique ? Vote for the TOP Country of the Week !


J'éprouvai d'abord, je ne sais pourquoi, comme un serrement de cœur en voyant M. de Lancry valser avec madame de Richeville. Je me souvins involontairement des paroles que j'avais entendu prononcer. Je ne doutai plus qu'il l'aimât. Elle avait un air de résolution et de fierté qui m'effrayait; pourtant, quand je pensais qu'elle était l'amie de M. de Mortagne, qui m'avait protégée, qui avait été, m'avait dit plus tard madame Blondeau, si profondément dévoué

Je lui balbutiai mon nom, le nom de ma tante, l'objet de ma visite, et je lui tendis en tremblant mon manuscrit. "Je le lirai, me dit-il. Revenez samedi ..." Je sortis dans un trouble affreux et souhaitant que la fin du monde et la conflagration universelle survinssent avant ce samedi, tant une nouvelle rencontre avec le rédacteur en chef m'effrayait.

Il y avait dans toutes ces réponses, malgré le ton respectueux avec lequel elles étaient faites, quelque chose qui m'effrayait: c'était l'expression d'une sombre et implacable volonté. Je restai un instant muette. Me sera-t-il permis d'écrire

Je ne savais que penser de tant d'émotion. Plus elle paraissait agitée, plus je désirais d'en connaître le motif; mais, ou elle se taisait, ou elle ne retrouvait d'expressions que pour dire qu'elle m'aimait, et m'aimerait toujours!.... Elle le répétait avec une ardeur qui m'effrayait: toujours! toujours!..... disait-elle vivement. Je n'en doute pas, lui répondis-je. Ces seuls mots lui rendirent son embarras, son silence: ses yeux même se remplirent de larmes....... Je ne pouvais plus supporter cette incertitude; mais je la suppliais vainement de s'expliquer. Ses promesses d'amour avaient un ton si solennel, que je la regardais quelquefois pour m'assurer si elle était bien devant mes yeux, car ses protestations si répétées annonçaient quelque chose de sinistre: elles avaient l'accent d'un adieu..... Son trouble m'avait gagné au point que, ne sachant qu'imaginer, je lui demandai, avec effroi, si elle se portait bien? Elle répondit qu'oui, et je respirai un moment, comme si je n'eusse plus de chagrins

Je n'ai pas besoin de vous parler de ceux qui volent au jeu, et dont un jour on apprend le départ nécessaire et la condamnation tardive. Je me lançai donc dans cette vie rapide, bruyante, volcanique, qui m'effrayait autrefois quand j'y songeais, et qui était devenue pour moi le complément inévitable de mon amour pour Marguerite. Que vouliez-vous que je fisse?

Ce qui m'effrayait, c'était la rapidité avec laquelle les mauvaises idées envahissaient mon âme; c'était de voir quels pâles reflets elles jetaient déj

Cette idée m'effrayait, j'attachais la plus grande importance

La gaieté de mademoiselle de Maran m'effrayait; son rire aigre et strident annonçait toujours quelque méchanceté. Selon son habitude, ma tante avait, en entrant, mis ses lunettes, quoiqu'elle n'eût ni

C'était la menace d'une intimité qui m'effrayait; car, si je pouvais garder jusqu'

Son désir était une loi dont l'inflexibilité m'effrayait et