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Mis à jour: 20 juillet 2025


Les Mayençais, après avoir fait leur jonction avec toutes les divisions de l'ouest, avaient occupé Mortagne, le i4 octobre; la troupe de M. de Royrand fuyait devant eux: ils marchaient sur Chollet. M. de Lescure me fit dire de quitter Beaupréau, et de me rendre

On rassembla ensuite un conseil pour délibérer sur la marche de l'armée. M. de Lescure fut d'avis de marcher sur Nantes. Il pensait qu'une brusque attaque sur cette ville dont la garnison était entrée dans la Vendée, pourrait avoir un heureux succès; outre l'importance de la position, c'était un moyen de rentrer dans notre pays et de concerter les opérations avec l'armée de M. de Charette. On n'avait pas de ses nouvelles; mais il paraissait probable que notre perte avait le sauver, en attirant l'ennemi sur nous. On parla aussi de marcher sur Rennes: on était assuré que la Bretagne était prête

MM. de Charette et de Lescure entamèrent vivement l'action: ils avaient beaucoup entendu parler l'un de l'autre; ils s'observaient, et l'émulation se joignait

Après la prise de Montaigu, M. de Charette crut qu'il valait mieux se porter tout de suite sur Saint-Fulgent et combattre la division des Sables qui était venue par cette route: elle faisait des ravages horribles, et les habitans demandaient instamment qu'on les délivrât: il insista, et finit par gagner M. de Lescure. Ces messieurs pensèrent que l'attaque de droite suffirait pour disperser le convoi des Mayençais; ils envoyèrent un officier de l'armée de M. de Charette

J'avais toujours une terreur affreuse de voir le corps de M. de Lescure en proie aux outrages des républicains; je voulais le faire embaumer et le porter avec moi dans la voiture: on s'y opposa, en me représentant les dangers j'exposais l'enfant que je portais. Je fis promettre

Au mois de février 1792, nous prîmes la résolution de partir pour émigrer. M. Bernard de Marigny nous accompagnait. C'était un parent et un ami de M. de Lescure; il était officier de marine et chevalier de Saint-Louis; il s'était distingué dans son état. C'était un fort bel homme, d'une taille élevée et d'une grande force de corps; il était gai, spirituel, loyal et brave. Jamais je n'ai vu personne aussi obligeant; il était toujours prêt

M. de Lescure et Henri avaient entrepris de m'apprendre

M. de Lescure, qui avait bien prévu cet événement, avait donné, long-temps auparavant, l'ordre de démeubler le château; mais apprenant l'effroi que cette nouvelle avait répandu dans les environs, et que les habitans abandonnaient leurs métairies, il craignit l'effet que cette précaution produirait sur le pays, et ne fit rien enlever de Clisson: ainsi le château fut brûlé avec les meubles, et absolument tout ce qu'il renfermait; des provisions énormes de blé et de foin ne furent pas même épargnées; il en fut de même partout.

Nous partîmes sur le soir: on ne put pas trouver de voiture pour M. de Lescure; on le plaça dans une charrette dont les mouvemens trop durs le faisaient souffrir si horriblement qu'il poussait des cris de douleur. Quand il arriva

M. de Lescure la regretta vivement. Onze ans avant sa mort, elle avait fait un testament tel que sa position d'alors le lui permettait. Il était chargé d'une grande quantité de legs. Si elle eût pu y songer, les dettes que son petit-fils avait

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qu'oublieuse

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