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Je désirais pour vous une ou deux relations féminines.... Une de mes vieilles amies est désireuse de faire votre connaissance, et aussi de voir l'atelier de M. Lebreton.... Si vous le permettez, je l'amènerai, demain. C'est très bon

Le curé s'agitait sur sa chaise, évidemment inquiet. Et même... même est-il mort? dit soudain Léna, les yeux agrandis par l'angoisse. Celui qui a acheté le tableau prétend qu'Hervé Lebreton est encore vivant, hors de France. Se trompe-t-il, comme je l'ai cru d'abord? Son cœur avait maintenant des battements désordonnés, tandis que ses regards interrogeaient avidement le prêtre.

Et, lisant la surprise dans son regard, elle reprit aussitôt: Mon père habite Venise.... Il est peintre, c'est Hervé Lebreton. Mais il est très malade.... Sa voix faiblit, tandis qu'un soulagement instinctif venait

«Il m'a semblé que la famille de cette enfant, si terriblement isolée, devait être prévenue. Elle m'a parlé souvent avec une affection attendrie du bon curé de Boulommiers. Je sais aussi que M. Lebreton a un frère, et que le désir ardent, maladif, qu'il a de le revoir, contribue

Elle avait, le matin, placé sur la tombe une couronne de lierre et de chrysanthèmes communs, cueillis dans le jardin du manoir, et il lut avec difficulté les lettres creusées dans le granit au grain grossier: «Marie-Yvonne-Hélène Le Du, épouse d'Hervé Lebreton de Coatlanguy, décédée pieusement le 10 juillet 18...,

Elle n'est pas lancée dans le grand monde, mais la comtesse lui prête son très précieux patronage et l'emmène chez quelques intimes. Et tu allais chez son père? Oui, j'ai connu Hervé Lebreton avant de savoir quels liens de parenté l'unissaient

M. Lebreton, avec le besoin qu'ont les malades de distractions puériles, avait exigé qu'on défît la caisse sous ses yeux, ne comprenant peut-être pas ce qu'il y avait pour sa fille de poignant, d'irrévocable dans le renvoi de ces vêtements. Elle retint,

Oui, je l'ai rencontrée, et avant de voir ces portraits au Salon, je les avais admirés dans l'atelier de son père. Mais c'est un roman, Séverin! Comment tout cela est-il arrivé? De la manière la plus naturelle. Lebreton s'est trouvé très malade, sa fille l'a su, et elle est allée le soigner. Ils ne se quitteront plus. Et qu'a dit l'intraitable Coatlanguy de Bretagne?

Léna essaie de déchiffrer la signature. Une cholie toile, Mademoiselle, dit le marchand, sortant de l'ombre et dressant sur le trottoir sa taille épaisse, sa figure brune et bouffie. Elle est signée d'Hervé Lebreton, un peintre qui a eu son heure de célébrité. C'est une œuvre de cheunesse, pleine de fraîcheur. Hervé Lebreton! Le prénom de son père, et le nom patronymique des Coatlanguy....

Il rouvrait dans l'esprit de Léna une source de trouble un instant oubliée. D'où vient ce tableau? répéta-t-elle. Ah! mon oncle, vous pouvez le dire mieux que moi, peut-être! Le nom de celui qui l'a peint est Hervé Lebreton, et vous savez sans doute si c'est mon père? Son regard anxieux rencontra des yeux effrayés. Est-ce mon père? demanda-t-elle, tremblante. Je... je ne puis en être sûr.