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Cette scène foudroyante les avait brisées; il me fallut quelques moments de calme et de réflexion pour les rassembler et envisager froidement les conséquences des menaces de M. de Lancry, et jusqu'

Malgré les odieux procédés de mon mari envers moi, je ne comprenais pas que la trahison pût autoriser ni excuser la trahison. Je pensais ainsi non par respect pour M. de Lancry, mais par respect pour moi. Je sentais qu'au point de vue du monde, j'aurais peut-être eu tous les droits possibles

Indignée de l'égoïsme de M. de Lancry, je me levai pour sortir... mais il s'approcha de moi avec confusion et me prit la main.

Pourtant, pourquoi le cacher? parmi ces souvenirs, un seul dominait tous les autres: c'était celui de M. de Lancry valsant avec madame de Richeville une valse de Weber. Cet air, assez mélancolique, me revenait sans cesse

Sans me répondre, M. de Lancry m'examina attentivement et dit: Vous êtes fort en beauté, votre condition de femme abandonnée vous sied

On entendit en effet des pas précipités, et madame de Lancry, ouvrant violemment la porte, entra chez mademoiselle de Maran, suivie de Servien. Mathilde, c'est le bon Dieu qui vous envoie! s'écria mademoiselle de Maran, venez

Mais n'ai-je pas ressenti les tortures de la jalousie? Tout s'enchaîne; partant d'une impression fausse, vous vous êtes trompée sur la jalousie comme sur l'amour. Je me suis trompée? L'ingratitude de votre mari vous a bien plus révoltée que son infidélité. Mais pourquoi n'aurais-je pas aimé M. de Lancry? Parce qu'il était indigne de vous.

Ah! c'est affreux, dit-il en cachant sa tête dans ses mains. Et il sortit violemment. Je fus moins épouvantée en apprenant la réunion de M. de Lancry et de M. de Lugarto que de l'impression que cette nouvelle devait faire sur M. de Rochegune. Je le croyais incapable de laisser penser

D'ailleurs, M. de Rochegune part dans quelques jours... Eh bien! quoi?... il part? ça prouverait tout au plus qu'il est las de cette petite bourgeoise, dit mademoiselle de Maran en éclatant de rire. Madame, madame! dit M. de Lancry en me regardant, pour faire sentir

Je restais anéantie; je m'expliquais alors l'invincible aversion, la terreur instinctive que m'inspiraient les soins de M. Lugarto. Alors je voyais toute l'étendue du mal. Mes soupçons sur la nature des obligations que M. de Lancry avait pu contracter envers M. Lugarto me semblaient justifiés. En cela, sans doute, mademoiselle de Maran ne calomniait pas.