Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 26 mai 2025
Tout au contraire de moi, il pliait et rangeait, d'un air distrait et amer, mais avec soin, ses habits d'écolier. Je le revois plaquant sur une chaise sa lourde ceinture; pliant sur le dossier sa blouse noire extraordinairement fripée et salie; retirant une espèce de paletot gros bleu qu'il avait sous sa blouse, et se penchant en me tournant le dos, pour l'étaler sur le pied de son lit... Mais lorsqu'il se redressa et se retourna vers moi, je vis qu'il portait, au lieu du petit gilet
La vanité de Chateaubriand est unique et par le degré, et par le besoin continuel de l'exprimer. Rabelais, Montaigne, ont trop d'esprit et de philosophie pour être vaniteux. Ronsard n'est qu'orgueilleux, et ne l'est que par accès. Le bonhomme Corneille pareillement. Si bonne opinion qu'ils aient d'eux-mêmes, les grands écrivains du dix-septième siècle sont sauvés, sinon de la vanité, au moins du ridicule de l'étaler publiquement, soit par le sentiment chrétien, soit par le «goût», soit par leurs habitudes d'honnêtes gens. Molière, Boileau (sauf deux ou trois exceptions), Racine, La Bruyère, ne se louent eux-mêmes qu'indirectement et par leur façon de critiquer et de railler les autres. Montesquieu donne pour épigraphe
Mot du Jour
D'autres à la Recherche