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Mis à jour: 20 mai 2025


La moquerie, cette impuissante consolation de l'opprimé, est ici le plaisir du paysan, comme le sarcasme est l'élégance du grand seigneur; l'ironie et l'imitation sont les seuls talents naturels que j'aie reconnus aux Russes. L'étranger une fois en butte au venin de leur critique ne s'en relèverait pas; il serait passé aux langues comme un déserteur aux baguettes; avili, abattu, il finirait par tomber sous les pieds d'une tourbe d'ambitieux, les plus impitoyables, les plus bronzés qu'il y ait au monde. Les ambitieux ont toujours plaisir

L'optimisme d'Avicenne sacrifie avec une grande facilité les victimes des maux particuliers au bien général, soit les victimes des accidents temporels, soit même, semble-t-il, celles de l'enfer. Le mal qui ne consiste pas dans le manque ne peut être que relatif, selon lui, et il est toujours un bien par quelque endroit; plus précisément encore, il est toujours un bien par son principe, et il n'est un mal que par accident. «Tout ce qui est désigné sous le nom de mal, dans le sens de l'action, est toujours une perfection pour sa cause active, et il est seulement possible que cela soit mal dans le sens de la passion, pour le sujet qui reçoit l'effet de l'acte ou pour un autre agent qui, par cet acte, se trouve gêné dans le sienAinsi l'injustice est sans doute un mal pour l'opprimé ou pour l'âme raisonnable dont la perfection consiste

Ce sourire, c'est la sagesse. Ce sourire, je le répète, c'est Voltaire. Ce sourire va parfois jusqu'au rire, mais la tristesse philosophique le tempère. Du côté des forts, il est moqueur; du côté des faibles, il est caressant. Il inquiète l'oppresseur et rassure l'opprimé. Contre les grands, la raillerie; pour les petits, la pitié. Ah! soyons émus de ce sourire. Il a eu des clartés d'aurore. Il a illuminé le vrai, le juste, le bon, et ce qu'il y a d'honnête dans l'utile; il a éclairé l'intérieur des superstitions; ces laideurs sont bonnes

Dans tous les pays les rangs sont marqués, l'aristocratie et la dernière classe du peuple luttent perpétuellement ensemble: l'une, armée de son luxe et de ses mépris; l'autre, de sa misère et de ses haines; toutes les deux, de leur orgueil. L'inférieur, qui tente vainement de s'élever, jette l'insulte au but qu'il ne peut atteindre; il a toute l'injustice de l'opprimé, toute la violence du faible. L'homme des hautes classes tombe dans le même excès poussé par une autre cause. Quand il traite ses inférieurs comme des égaux, ceux-ci croient qu'il a peur d'eux: il est forcé d'être fier, sous peine de passer pour poltron. Ces luttes sont encore, plus amères dans les contrées

J'entends tous les jours vanter les allures douces, l'humeur pacifique, la politesse du peuple de Saint-Pétersbourg. Ailleurs, j'admirerais ce calme; ici je le regarde comme le symptôme le plus effrayant du mal dont je me plains. On tremble au point de dissimuler sa crainte sous une tranquillité satisfaisante pour l'oppresseur, et rassurante pour l'opprimé. Les vrais tyrans veulent qu'on sourie. Grâce

Je voulus intervenir une dernière fois. Mais j'avais a peine interpellé le capitaine Nemo, que celui-ci m'imposait silence : « Je suis le droit, je suis la justice ! me dit-il. Je suis l'opprimé, et voil

Allons! du courage! Mon Dieu! mon Dieu! vous êtes le père de l'orphelin, l'appui du faible, le défenseur de l'opprimé! [Illustration: Voil

»J'honore l'héroïque vieillard, parce qu'il a travaillé, vécu et est mort pour les malheureux, les opprimés, les pauvres. Il a dit aux bourreaux qui le jugeaient: «La Bible m'enseigne que je dois vivre avec ceux qui sont dans les liens. C'est ce que pendant toute ma vie j'ai essayé de faire. Je crois qu'en faisant ce que j'ai fait, j'ai travaillé dans l'intérêt de l'homme méprisé. Si j'avais combattu en faveur des riches, des puissante ou de ceux qui s'appellent grands; si j'eusse tenté, en sacrifiant ce que j'ai sacrifié, de sauver leurs pères, leurs mères, leurs frères, leurs soeurs, leurs femmes ou leurs enfants, oh! alors je serais presque un dieu; mais parce que j'ai voulu arracher l'opprimé

Elle s'est révoltée parce que la Crète est Grèce et non Turquie, parce que l'étranger est insupportable, parce que l'oppresseur, s'il est de la race de l'opprimé, est odieux, et, s'il n'en est pas, horrible; parce qu'un maître baragouinant la barbarie dans le pays d'

Oh! je vous la donne, si vous avez réellement voulu venger le faible et l'opprimé contre l'oppresseur. Cela me suffit, répondit Aramis avec une rougeur qui s'effaça dans la nuit. Et maintenant donnez-moi vos deux meilleurs chevaux pour gagner la seconde poste, attendu que l'on m'en a refusé sous prétexte d'un voyage que M. de Beaufort fait dans ces parages.

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cuthbert

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