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On voit d'abord qu'il connaissait les deux premières parties de l'Organon, les Catégories et l'Herméneia, parce qu'elles sont effectivement traduites en entier dans le commentaire de Boèce; mais il semble ignorer la traduction qu'on y trouve des Analytiques premières et secondes et des autres parties de la Logique . Toutefois il se sert des traités originaux du même écrivain sur la division, la définition, le syllogisme catégorique et l'hypothétique.

1. Nous avons de bonne heure rencontré les idées d'Abélard sur le libre arbitre; c'est au sujet de la proposition affirmative qu'il s'en est expliqué une première fois . Depuis qu'Aristote, obligé, dans l'Hermeneia, de distinguer la proposition individuelle de l'universelle, et dans celle-l

[Note 479: Dial., pars II, in III l., p. 227-323. Abélard appelle cette partie Analytica priora, titre de la troisième partie de l'Organon. Seulement dans Aristote, cette troisième partie ne traite point de l'oraison ni de la proposition, ni par conséquent de l'affirmation et de la négation, etc., tout cela ayant trouvé en place dans l'Hermeneia. Les Analytiques premiers ou premières roulent exclusivement sur l'analyse du syllogisme; et Abélard, en conservant le titre, aurait conserver la division. Au reste, il n'avait pas sous les yeux les Analytiques d'Aristote, et il était principalement guidé par le traité de Boèce sur le syllogisme catégorique; c'est cet ouvrage qui, soit par son introduction (Boeth. Op., p. 558), soit par son premier livre (id., p. 580), lui a donné l'exemple de joindre

III, c. XXVI, t. VI, p. 44. Op., 3 vol. in-fol. Col. XX, p. 42. De Universo, l. XV, t. 1, p. 201 et 202. Cf. les gloses de Raban sur Porphyre, Boèce, l'Hermeneia, publiées par M. Cousin. M. Hauréau, la Scolastique au IXe siècle; Rev. du Nord, t.

[Note 460: On sait que Boèce a donné deux commentaires de l'Introduction de Porphyre, deux éditions de son commentaire sur l'Herméneia (lesquelles éditions sont deux écrits différents); enfin trois ouvrages sur les topiques. C'était au reste une tradition parmi les disciples d'Aristote que de soutenir ses idées, soit en commentant ses ouvrages, soit en retraitant les mêmes matières dans le même ordre, avec les mêmes divisions, sous les mêmes titres. L'usage remontait