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Ce récit, qui figure dans l'Heptaméron de la reine de Navarre, a été raconté en Italie

Pour les lettrés délicats, l'Heptaméron seul doit être compté

Huictième journée. D'ordinaire, ce sont les hommes qui, dans l'Heptaméron, narrent les anecdotes les plus scandaleuses, surtout lorsqu'elles dévoilent les ruses, la fragilité, la néfaste influence des filles d'Ève. Les femmes s'en vengent bien d'ailleurs, et dans leurs récits l'homme est généralement abaissé, la femme grandie. Ce sont des femmes, Oisille et Parlamente, c'est-

A la suite de chaque histoire, les personnages de l'Heptaméron commentent le récit qui leur a été fait. On dirait une cour d'amour du moyen-âge. Dans leurs jugements, les interlocuteurs ne démentent pas les principes, ou l'absence de principes, que nous remarquons dans leurs récits. Les hommes sont pour la plupart légers dans leurs appréciations. Hors Dagoucin qui, fidèle aux traditions chevaleresques, aimerait mieux mourir que de voir la dame de ses pensées lui sacrifier son honneur; hors Geburon, qui éprouve un sentiment analogue, les seigneurs forment d'autres voeux, et quand l'un d'eux souhaite que toutes les femmes soient peccables...,

Depuis la Renaissance, le monde, très complaisant pour les fautes du mari, ne trouve pas mauvais que la femme se venge de l'infidèle en le trompant. Tel n'est pas toujours l'avis du mari offensé. Comme certain personnage de l'Heptaméron, s'il veut que toutes les femmes soient légères, il en excepte la sienne; et, comme le comte Almaviva le sera en plein xviiie siècle, il est

Après avoir écrit l'Heptaméron, elle avait composé le Miroir de l'âme pécheresse, et la Sorbonne avait voulu y voir des propositions hérétiques. Ses protégés, savants et beaux esprits, lui furent au moins reconnaissants; ils firent des inscriptions et frappèrent des médailles ils l'appelaient la dixième Muse et quatrième Grâce.

Elle-même en sa jeunesse avait délibéré d'écrire avec sa belle-sœur Marguerite de France, sur le modèle du Décaméron ou de l'Heptaméron, un recueil de Nouvelles, mais qui seraient des histoires vraies. Mais elle a eu d'autres soucis et sa production littéraire, si l'on peut dire, consiste en une énorme correspondance presque toute politique, qu'elle a dictée et souvent même écrite de sa main dans une orthographe bizarrement phonétique, et ressortent des lettres familières, en trop petit nombre, d'un agrément et d'un tour si français. Elle est assurément de la même famille intellectuelle que Marguerite d'Angoulême et Marguerite de France, mais,

Les personnages de l'Heptaméron, ces seigneurs et ces belles dames que l'inondation du Gave retient dans une abbaye, ces aimables causeurs qui, chaque jour, sur le pré, se content des histoires (et souvent quelles histoires!), entendent tous les matins leur présidente, dame Oisille, leur expliquer la Bible avec une éloquence qui les touche profondément. D'après les travaux de la critique contemporaine, dame Oisille en qui l'on avait cru reconnaître Marguerite elle-même, serait sa mère, Louise de Savoie , non telle qu'elle était, mais telle que la voyait la piété filiale. Au commencement de la huitième journée, dame Oisille commente l'Apocalypse, «

A ces vers obscurs et incorrects, la comtesse de Chateaubriant répondait par de douces paroles de consolation, et la reine de Navarre, pour chasser les derniers nuages de tristesse, racontait alors quelqu'une de ces nouvelles d'amour et de galanterie qui devaient plus tard former l'Heptaméron.