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Mis à jour: 26 mai 2025


Nous avons vu plus haut en quoi la médecine expérimentale diffère de l'hippocratisme et de l'empirisme; mais nous n'avons pas dit pour cela que la médecine expérimentale dût renier la médecine d'observation et l'emploi empirique des médicaments; loin de l

D'après ce qui précède, je considère donc que le véritable médecin expérimentateur ne doit pas être plus embarrassé au lit d'un malade qu'un médecin empirique. Il fera usage de tous les moyens thérapeutiques que l'empirisme conseille; seulement, au lieu de les employer, d'après une autorité quelconque, et avec une confiance qui tient de la superstition, il les administrera avec le doute philosophique qui convient au véritable expérimentateur; il en contrôlera les effets par des expériences sur les animaux et par des observations comparatives sur l'homme, de manière

Dans un précédent chapitre, j'ai fait mention des rapports intéressants qui existent entre ces faits de la métamorphose sexuelle imaginaire et la soi-disant folie des Scythes. D'après la loi de l'empirisme actuel, cette monomanie, si rare aujourd'hui, a être non moins rare dans l'antiquité.

J'ai dit plus haut que la commisération et l'empirisme aveugle ont été les premiers moteurs de la médecine; ensuite la réflexion est venue amenant le doute, puis la vérification scientifique. Cette évolution médicale peut se vérifier encore chaque jour autour de nous; car chaque homme s'instruit dans les connaissances qu'il acquiert, comme l'humanité dans son ensemble.

Poète, sénateur ou cordonnier, on se résigne mal n'être pas la fin définitive des mondes et la raison suprême de l'univers. On peut dire que, la plupart du temps, les poètes ne connaissent pas les lois scientifiques auxquelles ils obéissent quand ils font des vers excellents. En matière de prosodie, ils s'en tiennent; avec raison, a l'empirisme le plus naïf.

Il y aurait évidemment excès de ces deux dispositions radicales de l'esprit chez l'empirique et chez l'expérimentateur; dans la pratique il doit y avoir fusion de ces deux points de vue, et leur contradiction apparente doit disparaître. Ce que je dis ici n'est point une sorte de transaction ou d'accommodement pour faciliter la pratique médicale. Je soutiens une opinion purement scientifique parce qu'il me sera facile de prouver que c'est l'union raisonnée de l'empirisme et de l'expérimentation qui constitue la vraie méthode expérimentale. En effet, nous avons vu qu'avant de prévoir les faits d'après les lois qui les régissent, il faut les avoir observés empiriquement ou par hasard; de même qu'avant d'expérimenter en vertu d'une théorie scientifique, il faut avoir expérimenté empiriquement ou pour voir. Or, l'empirisme, sous ce rapport, n'est pas autre chose que le premier degré de la méthode expérimentale; car, ainsi que nous l'avons dit, l'empirisme ne peut pas être un état définitif; l'expérience vague et inconsciente qui en résulte et qu'on peut appeler le tact médical est transformé ensuite en notion scientifique par la méthode expérimentale qui est consciente et raisonnée. Le médecin expérimentateur sera donc d'abord empirique, mais, au lieu d'en rester l

La première condition d'une intervention thérapeutique, c'est la différenciation exacte entre les cas de maladie acquise et ceux de maladie congénitale, et le classement d'un cas concret dans une des catégories qu'on a pu définir par la voie de l'empirisme scientifique. Le diagnostic entre les cas acquis et congénitaux n'offre pas de difficultés au début.

À de telles aberrations, encore trop nuisibles, se mêlent aujourd'hui de plus en plus des erreurs moins grossières, mais presque aussi fâcheuses, sur l'empirisme systématique que l'on s'efforce d'imposer aux observations sociales, surtout historiques, lorsqu'on y interdit dogmatiquement,

Il la défend de l'empirisme par la doctrine de l'immutabilité divine, comme il la préserve de l'idéalisme sceptique par la doctrine de la véracité divine, autre aspect de la même idée.

La physique et la chimie étant des sciences constituées, nous présentent cette indépendance et cette impersonnalité que réclame la méthode expérimentale. Mais la médecine est encore dans les ténèbres de l'empirisme, et elle subit les conséquences de son état arriéré. On la voit encore plus ou moins mêlée

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cuthbert

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