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Ulric courut au rendez-vous que lui donnait l'orpheline. Elle venait seulement d'arriver. Sans parler, elle prit le bras d'Ulric, et le jeune homme s'aperçut que son coeur battait avec violence. Son visage était pâle, fatigué, et laissait voir des traces d'une rosée de larmes. Il la conduisit dans une allée peu fréquentée, et la fit asseoir auprès de lui sur un banc désert.

Ils entrèrent tous dans une grande pièce nue. Virginie ne savait quelles paroles fournir. Robert avoua que l'orpheline excitait le père contre ses filles et ses brus. En un coin de la pièce, l'escalier tournait vers les solives du plafond. On entendit marcher, en haut, et des plaintes de voix inconnues. Les marins se balançaient sur leurs jambes en regardant le carrelage du sol. Une négresse dégringola les marches. «C'est la Gri-Gri, ce n'est pas Calebasseexpliqua Robert, et il rit de toute sa face rasée. Inquiète, l'Africaine rôda, dans les coins,

«Il y a vingt ans, un pauvre ministre (peu importe son nom maintenant) tomba amoureux d'une jeune fille riche; la jeune fille aussi l'aimait, et elle l'épousa, malgré les conseils de ses amis, qui la renièrent aussitôt après son mariage; au bout de deux ans, ce couple téméraire avait cessé d'exister, et tous deux étaient tranquillement couchés sous une même pierre. J'ai vu leur tombeau dans le grand cimetière qui entoure la sombre et triste église d'une immense ville manufacturière, dans le comté de *. Ils laissèrent une fille qui, dès sa naissance, fut reçue par une charité froide comme les amas de neige dans lesquels j'ai enfoncé ce soir. L'enfant abandonnée fut portée dans la demeure d'un riche parent de sa mère; elle fut élevée par une tante appelée (maintenant j'arrive aux noms) Mme Reed, de Gateshead. Vous tressaillez; avez-vous entendu du bruit? C'est probablement un rat qui gratte le mur de l'école; avant que je la fisse réparer, c'était une grange, et les granges sont généralement hantées par les rats. Mais continuons notre récit. Mme Reed garda l'orpheline pendant dix années; je ne sais si elle fut heureuse ou non: personne ne me l'a dit. Au bout de ce temps, l'enfant fut envoyée dans un endroit que vous connaissez,

Le père flairait partout la mort. Inconsciemment il la croyait proche, hostile, dans les paroles et les actes de ceux qui l'aimaient le plus. Au château, il ne supporta près de lui, aux fins de le servir, que l'orpheline, dont le mutisme et les mouvements doux n'énervaient point sa terreur des hommes. Deux jours Bernard le rassura. Le vieillard demandait le soleil.

141. L'orpheline musulmane suivit son protecteur, car elle n'avait plus d'asile, de maison, de ressources. Tous ceux qui l'avaient aimée, semblables

«Jugez, madame, ajouta le vieillard, si nous aimons et bénissons le jeune héros, le prince qui sut deviner une grande infortune dans la réponse d'un enfant sous les livrées de la misère. Oui madame, nous aimons, nous bénissons le règne du prince Eugène. Si mon récit vous a intéressée, venez en voir l'héroïne, venez entendre d'elle-même des détails naïfs qui vous prouveront encore mieux la juste et haute admiration que nous avons pour notre jeune souverain; vous verrez encore que l'orpheline de Vérone méritait l'illustre protection que le ciel réservait

Elle était mère et se sentait au coeur une pitié naturelle pour l'orpheline. Le beau malheur! repartit son mari, qui avait entendu. Une fille de juif! Elle est chrétienne comme notre propre fille. Elle porte au cou une médaille avec la date de son baptême. Chrétienne! Ca! dit Pierre avec un profond mépris en levant les épaules. Puisqu'elle a été baptisée!

L'orpheline regarda l'inconnue avec une sorte de crainte, puis, rassurée sans doute par l'affectueux sourire qui répondait

Aussi ferme dans son propos, mais plus pure et plus douce, l'orpheline du Pougan

Réponse du notaire, mon capitaine: «Comme dépositaire des intérêts de l'honorable M. de Sermaise, il ne m'appartient, monsieur, de vous répondre que ce que tout le monde peut savoir. M. de Sermaise vit dans son immeuble avec sa soeur veuve et ils ont près d'eux une jeune orpheline alsacienne, Mlle Soultznach, recueillie d'abord par l'asile du Vésinet, puis, adoptée par M. de Sermaise, qui, moyennant une adoption régulière conforme aux articles 344 et suivants du code Napoléon, lui a conféré le droit de signer et de se faire appeler Geneviève de Sermaise. L'orpheline ainsi adoptée aura en se mariant, si elle se marie, ce qu'il plaira