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Le souvenir de son père malade équilibre son courage. Elle se décide. Jean, au bruit du loquet, éprouve ce faible tressaillement intérieur que les moins nerveux connaissent. Pendant qu'elle referme la porte, le coup d'oeil du médecin qui l'examine est ravi par l'esthétique pure de ce modelé féminin. Lucile Bertrand se retourne, et leurs regards s'interrogent quelques secondes. Jean remarque la beauté sobre de ce visage un peu triste, mais son esprit, curieux de ce que cette femme désire, s'occupe uniquement de conjectures. La jeune fille, toute surprise que les yeux de l'inconnu soient bons et beaucoup moins arrogants que sa démarche, croit retrouver sa confiance en elle-même. Les joues plus vermeilles

Le goût des voyages n'a jamais été pour moi une mode, je l'apportai en naissant, et je l'ai satisfait dès ma première jeunesse. Nous sommes tous vaguement tourmentés du besoin de connaître un monde qui nous paraît un cachot, parce que nous ne l'avons pas choisi pour demeure; il me semble que je ne pourrais sortir en paix de cet étroit univers, si je n'avais tenté de parcourir et d'explorer ma prison. Plus je l'examine et plus elle s'embellit et s'agrandit

Il s'assied auprès du lit en ôtant ses gants avec lenteur, tâte le pouls du malade, l'examine, l'interroge, puis il se lève, en déclarant d'une voix cordiale: J'en ai vu bien d'autres. Nous viendrons bien

Enfin l'un d'eux, M. Horwath, rédacteur en chef d'un journal hongrois, incapable de contenir sa curiosité, va chez l'éditeur avec lequel je me trouvais en relations pour l'organisation du concert, s'informe de la demeure du copiste chargé d'extraire les parties d'orchestre de ma partition, court chez cet homme, demande mon manuscrit et l'examine attentivement.

Cinq minutes après, un garçon boulanger sort d'une maison heurte du pied le fourreau du poignard, le ramasse, l'examine, le met dans sa poche et continue son chemin; arrivé devant la maison de Cambo, qui était toujours resté caché derrière la jalousie de son balcon, il se trouve en face de l'assassiné.

C'est que le comte n'a jamais voulu accepter de dîner chez M. de Morcerf. Oui, mais il a accepté de déjeuner chez moi, puisque c'est par ce déjeuner qu'il a fait son entrée dans le monde. Chez vous n'est pas chez le comte, murmura Mercédès, et, depuis qu'il est ici, je l'examine. Eh bien? Eh bien, il n'a encore rien pris. Le comte est très sobreMercédès sourit tristement.

Je l'examine, pendant qu'il parle. Une face glabre, sans couleur, un grand nez, des yeux verdâtres de chat malfaisant diminués, semble-t-il, par de gros sourcils poivre et sel qui se rejoignent et barrent le front, une bouche qui paraît avoir été fendue d'un coup de canif, des cheveux gris, légèrement bouclés, qui rappellent les perruques des tabellions d'opéra-comique. Mais la plume d'oie traditionnelle serait mal venue

Le médecin l'examine de nouveau, et nous, nous sommes autour de lui, l'œil fixe, le cou tendu, n'osant

Dufour prend la lampe et commence son inspection: il tâte les murs et regarde sous les meubles; il ne découvre rien de suspect. Arrivé devant la porte, objet de ses craintes, il la pousse, l'examine de bas en haut. Cette porte est vieille, elle a de larges fentes en divers endroits; en regardant ces ouvertures, Dufour croit apercevoir au loin une faible lumière. Il va poser sa lampe dans un autre coin de la chambre, et revient braquer son œil contre une fente de la porte. La lumière augmente, un léger bruit se fait entendre. Dufour est tout oreille, et s'écarquille les yeux pour mieux voir. Le bruit approche; ce sont des pas... deux personnes s'avancent du fond d'un corridor qui est sans doute devant cette porte. L'une de ces personnes éteint une lumière. Dufour reconnaît Madeleine, et

LA COMTESSE. Et qu'y lisez-vous? RACHEL. Laissez-moi me recueillir. (Elle tient la main de Bertrand et l'examine attentivement.) Voyez, madame, ces lignes sont belles! voil