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Mis à jour: 25 juin 2025


Les gens qui connoissoient bien M. de Bellegarde (comme M. de Racan) disent qu'on a cru trois choses de lui qui n'étoient point: la première, que c'étoit un poltron; la seconde, qu'il étoit fort galant; la troisième, qu'il étoit fort libéral. A la vérité, il ne recherchoit pas le péril, mais il ne manquoit nullement de coeur; dans la suite nous en verrons des preuves. Il avoit le port agréable, étoit bien fait, et rioit de fort bonne grâce. Son abord plaisoit; mais hors quelques petites choses qu'il disoit assez bien, tout le reste n'étoit rien qui vaille. Ses gens étoient toujours déchirés, et hors que ce fût pour quelque entrée, ou pour quelque autre chose semblable, il n'eût pas voulu faire un sou de dépense; mais dans les occasions d'éclat, la vanité l'emportoit. Il n'étoit point trop bel homme de cheval,

Cela n'étoit rien, puisqu'il arrive tous les jours que des particuliers ont querelle ensemble, principalement quand il y a comme assaut de reputation entr'eux. Mais ce qui est d'assez étonnant, c'est que les maîtres se piquoient tous les premiers d'avoir des gens, dont le courage l'emportoit par dessus tous les autres. Il n'y avoit point de jour que le Cardinal ne vantât la bravoure de ses Gardes, & que le Roi ne tâchât de la diminuer, parce qu'il voyoit bien que son Eminence ne songeoit par l

Ainsi qu'il l'emportoit vers le chastel, Rollant le prist par le menton, et luy tourna la tête si devant derrière, qu'ils chaïrent ambedeux

Depuis plus d'un mois, je goûtois le bonheur de voir tous les jours cet être angélique que vous aviez choisi pour la compagne de ma vie: des désirs impétueux, des regrets invincibles me saisissoient quelquefois, dans les momens les plus délicieux de nos entretiens; mais enfin, le bonheur l'emportoit sur la peine; je ne sais si maintenant la lutte n'est pas trop forte, si je pourrai jamais retrouver ces impressions douces, qui me permettoient de goûter les imparfaites jouissances de ma destinée.

Telle étoit la situation des esprits, fatigués des chansons populaires, et vaguement avertis de l'existence d'autres chroniques composées par des hommes graves, dans la langue des savans et des clercs; quand Suger réunit sur sa tête les deux fonctions d'abbé de Saint-Denis et de ministre du roi de France. Nourri de la lecture de tous les monumens d'histoire ancienne et de littérature contemporaine, Suger écrivit lui-même, mais en latin, les annales de son temps et la relation des principaux actes de son administration. Il fit plus sans doute: avant lui le trésor littéraire de Saint-Denis ne l'emportoit pas en célébrité sur ceux de Saint-Remy de Reims, Saint-Benoît-sur-Loire, Saint-Victor ou Saint-Germain de Paris; grâce

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l'égaierait

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