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La Terrasse, près Enghien, juin 1842. Le firmament est plein de la vaste clarté; Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté. Le beau lac brille au fond du vallon qui le mure; Le champ sera fécond, la vigne sera mûre; Tout regorge de sève et de vie et de bruit, De rameaux verts, d'azur frissonnant, d'eau qui luit, Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle. Qu'a donc le papillon? qu'a donc la sauterelle? La sauterelle a l'herbe, et le papillon l'air; Et tous deux ont avril, qui rit dans le ciel clair. Un refrain joyeux sort de la nature entière; Chanson qui doucement monte et devient prière. Le poussin court, l'enfant joue et danse, l'agneau Saute, et, laissant tomber goutte

Misères du laboureur qui amollit le sol de ses sueurs, qui le sème par la pluie, qui le moissonne sous les feux de la canicule! Misères du pasteur qui engraisse l'agneau et qui le dépouille de sa laine, qui y attache son coeur et qui vend au boucher la génisse qui a donné son lait

Tels sont, comme chez l'aigle et la panthère, les désirs du poète, tels sont tes désirs, entre mille masques, toi qui es fou, toi qui es poète!... Toi qui vis l'homme, tel Dieu, comme un agneau : Déchirer Dieu dans l'homme, comme l'agneau dans l'homme, rire en le déchirant Ceci, ceci est ta félicité! La félicité d'un aigle et d'une panthère, la félicité d'un poète et d'un fou!"...

Il laissait, d'ailleurs, auprès de Marfa un être extraordinaire, capable de seconder inconsciemment son action suggestive. C'était un pope, de la secte des Silipovetz, «volontaires expiateurs des crimes de la terre, disciples toujours sanglants de l'agneau égorgé» (p. 65), qui enseignent que Jésus, en voulant mourir sur la croix, donna l'exemple salutaire du suicide. Celui-l

Magie d'une surnaturalité terrifiante, ô puissance absolue, invincible domination des mots, merveilleuse fonction des syllabes: Verba consecrationis efficiunt quod significant. L'hostie s'élève dans les flammes solaires: l'Agneau demeure et saigne sur la terre. LE PRÊTRE. Souviens-toi, Christ, du sommeil de la paix. Accorde-nous la paix du tombeau et le silence sacré des nécropoles.

Saint Michel. Il en est temps, Jeanne, tu dois partir. C'est le Seigneur qui t'arme pour la guerre; Fille de Dieu, ne crains pas de mourir, Bientôt viendra l'éternelle lumière! Sainte Marguerite. O douce enfant, tu régneras. Sainte Catherine. Tu suivras de l'Agneau la trace virginale... Les deux Saintes ensemble. Comme nous tu chanteras Du Dieu Très-Haut, la puissance royale. Saint Michel.

De l'exil l'ombre est déclinée, Je veux te donner mon baiser! Avec tes compagnes, Viens sur les montagnes; Et dans les campagnes, Tu suivras l'Agneau. O ma bien-aimée, Je t'ai réclamée; Chante, transformée, Le refrain nouveau. De tous les saints Anges, Les blanches phalanges Chantent tes louanges Près de l'Eternel. Timide bergère, Vaillante guerrière, Ton nom sur la terre Doit être immortel.

L'agneau bêle de temps

Oh! laissez! laissez-moi m'enfuir sur le rivage! Laissez-moi respirer l'odeur du flot sauvage! Jersey rit, terre libre, au sein des sombres mers, Les genêts sont en fleur, l'agneau paît les prés verts: L'écume jette aux rocs ses blanches mousselines; Par moments apparaît, au sommet des collines, Livrant ses crins épars au vent âpre et joyeux, Un cheval effaré qui hennit dans les cieux!

Près de lui, comme l'agneau près du fauve, une jeune femme, l'oeil doux et triste, le front haut, les mains croisées sur la poitrine supportant un livre d'Heures