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Mis à jour: 3 mai 2025


À Hollabrün, le bruit d'un armistice courut. Kutusov s'avouait pris. Il capitulerait. On s'arrêta trente-six heures derrière la petite ville,

On croisa des files de prisonniers russes, aux visages roses, aux yeux d'enfants naïfs, aux narines ouvertes. Enfui derrière les troupes de Bagration, Kutusov joindrait ses divisions

On allait toujours. On contourna des hameaux pleins de troupes joyeuses qui proclamèrent la victoire, qui offrirent des morceaux de pain aux dragons affamés. On longea le ruisseau de Goldbach. Les chevaux s'abreuvèrent dans une anse bourbeuse; on retira, quelques instants, les casques. On repartit. Le vicomte récitait tout seul des vers iambiques qu'il scandait le doigt en l'air. Les yeux d'Edme fouillaient le paysage, dont Pitouët désigna savamment les lieux, points d'attaque pour nos divisions, points de résistance pour les corps russes. Il nommait les généraux ennemis, indiquait la retraite de Kollowrath et celle de Kutusov, derrière le Pratzen. Il assura que l'on allait prendre

Dans la Haute Autriche ils allèrent, curieux des Alpes bleues aperçues par les heures lucides, quand les bois s'échancraient sur les horizons de la droite. On traversa des plaines heureuses. Maintes bandes d'oiseaux se levèrent des sillons. Les petites villes baignaient dans les boucles des rivières. Au son des chutes d'eau actionnant les roues des moulins, le régiment traversait de petites venelles propres, qui fleuraient comme le sucre, les épices et la farine fraîche. On ne rencontra point les Russes. De position en position, ils se retiraient. Au lieu de risquer le sort avec soixante mille hommes contre cent cinquante mille Français en victoire, mieux valait, pour Kutusov, rejoindre derrière Vienne soit l'armée de Pologne, soit l'archiduc Charles, si, laissant Masséna en Italie, ce prince heurtait le flanc de Napoléon par le Tyrol, la Carinthie, la Styrie, après avoir culbuté Marmont

On alla. Rien n'intéressait, sauf la guerre. Les soldats eux-mêmes discutaient le plan de Bagration, la patience de Kutusov et les qualités de Murat, de Lannes, d'Oudinot. Augustin parvenait presque tous les jours jusque son frère. Il lui dit une fois: «Bernard, je crois que tu me gardes rancune, et pourtant je t'aime bien. Oui, oui. J'admire sincèrement ton caractère. Je t'assure, quand mon service m'appelle auprès des éclaireurs du corps, j'éprouve de la satisfaction. J'accours

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cuthbert

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