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Mis à jour: 12 juin 2025
Le Conseil de guerre, devant lequel le prince André n'avait pas eu le loisir d'exprimer sa manière de voir, lui laissa une impression de trouble et d'inquiétude, et il se demandait qui d'eux tous avait raison, de Dolgoroukow et Weirother, ou bien de Koutouzow et Langeron. Koutouzow ne pouvait-il donc dire son opinion franchement
Tous comprirent alors que la guerre n'était pas finie. Mais Koutouzow n'y voulait rien entendre, et disait tout haut qu'une autre guerre ne pourrait ni améliorer la position, ni augmenter la gloire de la Russie, que son prestige en serait au contraire diminué, et que sa situation
Le prince Basile sourit: «Cela, je ne puis vous le promettre. Depuis que Koutouzow a été nommé général en chef, il est accablé de demandes. Lui-même m'a assuré que toutes les dames de Moscou lui proposaient leurs fils comme aides de camp. Non, non, promettez, mon ami, mon bienfaiteur, promettez-le-moi, ou je vous retiens encore! Papa! répéta du même ton la belle Hélène, nous serons en retard.
Koutouzow occupait un ancien château. Dans le grand salon, transformé en cabinet, étaient réunis: Koutouzow, Weirother, tous les membres du conseil de guerre et le prince André, qui, après avoir transmis les excuses du prince Bagration, avait obtenu l'autorisation de rester.
Rostow, placé au premier rang dans l'armée de Koutouzow, la première sur le passage de l'empereur, éprouva, comme tous les autres, ce sentiment général d'oubli de soi-même, d'orgueilleuse conscience de sa force et d'attraction passionnée vers le héros de cette solennité.
L'armée de Koutouzow, dont le premier rang de droite était occupé par le régiment de Pavlograd, puis les nouveaux régiments de l'armée et de la garde arrivés de Russie, puis l'armée autrichienne, tous, rivalisant de bonne tenue, étaient sur la même ligne et sous le même commandement.
On y voyait arriver chaque jour de nouveaux régiments, dont le séjour pesait lourdement sur le pays et sur ses habitants. Ces forces, toujours croissantes, se concentraient autour de la forteresse de Braunau, quartier général du commandant en chef Koutouzow.
Plus la fuite des Français s'accélérait, plus étaient misérables les derniers débris de leur armée, surtout après la Bérésina, et plus s'éveillaient d'un autre côté les passions des généraux russes, qui ne se ménageaient pas les reproches et en accablaient surtout Koutouzow. Supposant que l'insuccès du plan de Pétersbourg lui serait attribué, on ne lui épargnait ni le mécontentement, ni le dédain et les railleries, déguisées, il est vrai, sous des formes respectueuses, qui le mettaient dans l'impossibilité de relever l'accusation. Tout son entourage, incapable de le comprendre, déclarait ouvertement qu'avec ce vieillard entêté il n'y avait pas de discussion possible; que jamais il ne serait
Pendant ce temps, une autre colonne, auprès de laquelle se trouvait Koutouzow, était censée attaquer les Français. Il savait parfaitement que le résultat le plus probable de cette bataille, livrée contre sa volonté, serait une immense confusion, aussi retenait-il ses troupes autant qu'il le pouvait, et ne leur laissait-il pas quitter leur position.
Revêtu cette fois de la capote grise de soldat, Dologhow ne se fit point attendre; il sortit des rangs et présenta les armes: c'était décidément un soldat de belle mine, bien tourné, aux cheveux blonds, et aux yeux bleus et clairs. «Une plainte? demanda Koutouzow, en fronçant légèrement les sourcils. Non, c'est Dologhow, lui dit le prince André.
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