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Mis à jour: 22 juillet 2025


Le petit Célio, qui avait le courage et la présence d'esprit de sa mère, remonta sur le siège, fouetta les chevaux, et ramena le prince Karol dans cette maison la fatalité avait décidé qu'il connaîtrait une existence nouvelle.

A Paris également, d'abord rue Pigalle, puis square d'Orléans, le pianiste poitrinaire vécut auprès de George Sand, qui remplit avec un zèle infatigable l'office de garde-malade. Un refroidissement advint, lorsqu'il crut qu'elle l'avait peint dans Lucrezia Floriani, sous les traits du prince Karol, un rêveur déséquilibré. Et Lucrezia n'était-ce pas elle-même, cette étrange femme qui a des passions de huit jours ou d'une heure toujours sincères, mère de quatre enfants issus de trois pères différents? Ainsi se résume son signalement pathologique: «Une pauvre vieille fille de théâtre comme moi, veuve de... plusieurs amants (je n'ai jamais eu la pensée d'en revoir le compte).» Chopin avait lu Lucrezia Floriani, jour après jour, sur la table de George Sand. Il ne s'alarma et ne se crut visé que lorsque l'oeuvre parut en feuilleton dans la Presse: c'était au commencement de 1847. Le roman se termine par la victoire que l'amour des enfants remporte sur l'amour des amants. Il en fut de même dans la vie réelle. A la suite d'une querelle avec Maurice qui parla de quitter la partie «cela, dit George Sand, ne pouvait pas et ne devait pas être». Chopin abandonna, en juillet 1847, la maison du square d'Orléans. Elle murmure avec mélancolie: «Il ne supporta pas mon intervention légitime et nécessaire. Il baissa la tête et prononça que je ne l'aimais plus. Quel blasphème, après ces huit années de dévouement maternel! Mais le pauvre coeur froissé n'avait pas conscience de son délireEt elle écrit

Par un mouvement spontané, le prince Karol et Antonia s'élancèrent sur l'étranger. Karol le saisit par le bras avec une vigueur dont l'indignation décuplait la portée naturelle, et Biffi, armé de sa serpe, approcha de manière

«Quand on est la maîtresse du prince Karol, comment peut-on se rappeler de pareils camarades

Vous vous trompez, reprit Karol; du haut des cieux, ma mère m'appelle depuis longtemps et me crie d'aller la rejoindre. Je l'entends bien; mais moi, ingrat, je n'ai pas le courage de quitter la vie.

La Floriani, éperdue, reçut Karol contre son coeur et l'y pressa avec tendresse; mais, plus effrayée encore que vaincue, elle fit

Elle comprit fort bien tout ce qui se passait, et ne s'étonna plus de l'angoisse de Karol. Mais elle savait, ou du moins elle croyait que, d'un mot, elle pouvait la faire cesser, tandis que Vandoni s'en allait humilié et brisé, sans doute. Il s'en allait discrètement, sans avoir eu le temps de reconnaître et de caresser son fils. Elle s'imagina qu'il souffrait énormément, tandis qu'il ne souffrait réellement pas beaucoup dans ce moment-l

Une âme moins pure et moins loyale que la sienne eût été humiliée, peut-être, de se montrer si différente d'elle-même devant un ami qui pouvait comparer le présent avec le passé, et l'accuser d'inconséquence, ou seulement sourire de son entraînement subit, comme il avait souri auparavant de sa réserve exagérée. Mais si Karol avait certaines petitesses d'esprit, ce n'étaient jamais des petitesses mesquines, et l'on eût pu dire que c'étaient plutôt des puérilités charmantes. Lui aussi avait ses naïvetés moins frappantes, moins complètes que celles de la Floriani; mais plus fines et réellement intéressantes par leur contraste avec le fond de son caractère. Ainsi, il ne niait pas qu'il eût été rigoriste dans le passé, et qu'il fût aveuglé dans le présent; mais il lui était impossible de l'avouer. Il ne s'en souvenait pas, et ne se rendait presque pas compte de sa transformation. Il persistait

Salvator n'avait pas vu la pureté éclatante du bonheur de ces deux amants en son absence. A peine arrivé, il ne voyait, au contraire, que le retour de Karol

Il est vrai, dit Karol, accablé de cette pensée, peut-être déj

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