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Mis à jour: 15 juin 2025
Il serra avec force la main du marin anglais, pour le remercier de cette preuve de sympathie qu'il lui donnait. Le marquis de Kardigân comptait, ainsi que nous le savons, séjourner le moins possible en Angleterre. Il voulait quitter Londres en cachette, afin d'être perdu dans le tumulte de la grande cité et revenir se mettre aux ordres de Madame, cachée dans Nantes.
Au reste, la conversation qu'il eut avec son maître, en entrant au service de Kardigân, édifiera pleinement le lecteur sur ce personnage, l'un des principaux de notre récit. C'était vingt ans environ avant le commencement de cette histoire. Cibot Ploguen, au moment de mourir, avait supplié le marquis de Kardigân de prendre chez lui son fils Aubin.
Le marquis de Kardigân n'avait pas prononcé un seul mot. Il éprouvait une sorte d'éloignement instinctif pour le juif. Deutz, de son côté, était mille fois trop habile pour parler sans être interrogé. Malgré sa force, le juif eut un tressaillement, quand il entendit revenir Henry de Puiseux. Le jeune homme allait lui apporter la fortune ou la ruine.
Puis il ajouta, voyant que M. de Kardigân ne lui répondait rien: Où monsieur va-t-il se rendre, pour que mon maître lui donne de ses nouvelles, s'il est besoin? Ici, demain,
Quand madame de Riom, presque folle, eut recouvré un peu de raison, elle supplia son cousin de quitter cette chambre. Ne soyez pas injuste, dit-elle; ceux qui ne sont plus doivent être aimés d'un amour égal. Louis attend! M. de Kardigân se rappela qu'un autre cadavre l'attendait, en effet.
Ils s'éloignèrent, laissant seul Philippe de Kardigân. Cependant, les soldats, dont l'arrivée avait été annoncée par le bruit des crosses de fusil sur les pierres, ouvraient la petite porte du jardin et entraient l'un après l'autre. Aubin Ploguen et Jérôme durent se jeter dans les taillis du fond, comme Robert Français s'était jeté dans les taillis placés sur le devant.
Fernande était redevenue la fière et courageuse jeune fille qui avait sauvé le marquis de Kardigân. Un sang généreux colorait son visage; son regard brillait, et sa lèvre tremblante indiquait qu'elle subirait tout plutôt qu'une volonté despotique et cruelle. Robert Français l'admirait.
L'ordre fut exécuté en dix secondes, avant que M. de Kardigân ait pu avoir le temps de se défendre. La même voix reprit: Bon! asseyez maintenant, monsieur. On souleva le marquis, et il fut déposé sur un fauteuil avec une légèreté et une dextérité incomparables. De la lumière! ordonna encore le même personnage. Jean-Nu-Pieds comprenait que toute défense était inutile. Comment pourrait-il résister?
Qui aurait dit que nous étions si malades que ça! s'écriait avec terreur M. Lourson, le maire de Kardigân. Et lui-même s'examinait avec soin. Peut-être, sans s'en douter, avait-il en lui le germe d'une terrible indisposition. Il pria sa femme d'examiner si ses yeux n'étaient pas trop rouges, sa langue trop blanche ou son teint trop jaune.
Madame, il y a une fatalité entre nous, la fatalité du crime! Il y avait dans le passé de mon père... un acte que moi, sa fille, je n'ai pas le droit de juger, mais que, chrétienne, je condamne. Fernande tira de sa poche un papier; c'était la copie du testament de M. de Kardigân que Jean lui avait envoyée naguères. Lisez, Madame, dit-elle. La princesse, étonnée, ne comprenait pas.
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