Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 25 juin 2025
Ah! madame, lui dit le prince soyez mon juge: j'étais jeune quand j'épousai Bellotte, et je vous avoue que je ne m'étais jamais occupé qu'
Je me trouvai dans une situation bien étrange, quand je fus fiancé. J'aurais préféré ne pas me marier du tout, mais des affaires de famille et les intérêts de ma profession médicale m'y forcèrent. J'épousai une femme aimable et énergique, sortie d'une famille où, de tout temps, les femmes avaient porté la culotte. J'étais amoureux d'elle, autant qu'un homme comme moi pouvait l'être, car ce que j'aime, je l'aime de tout mon coeur et je me livre entièrement, bien que je ne paraisse pas aussi pétulant qu'un homme complet; j'aimais ma fiancée avec toute l'ardeur féminine, presque comme on aime son fiancé. Seulement je ne m'avouai pas ce caractère de mes sentiments, car je croyais toujours être un homme, très déprimé il est vrai, mais qui, par le mariage, finirait par se remettre et par se retrouver. Dès la nuit nuptiale je sentis que je ne fonctionnais que comme une femme douée d'une conformation masculine; sub femina locum meum esse mihi visum est. Nous vécûmes ensemble contents et heureux et restâmes pendant quelques années sans enfants. Après une grossesse pleine de malaises, pendant laquelle j'étais dans un pays ennemi, en face de la mort, ma femme, dans un accouchement difficile, mit au monde un petit garçon qui, jusqu'
«J'avais de l'argent: comme j'étais courtisé! Je le dépensais largement: comme j'étais loué! comme ces trois frères orgueilleux s'humiliaient devant moi! Le vieux père aussi, avec sa tête blanche! Tant de déférence, tant de respect, tant d'amitié dévouée! Véritablement ils m'idolâtraient. Le vieux homme avait une fille; les jeunes gens avaient une soeur; et tous les cinq étaient pauvres, et j'étais riche, et quand j'épousai la jeune fille, je vis un sourire de triomphe sur le visage de ses avides parents. Ils pensaient
Donc j'épousai, ayant dix-huit ans, celui de mon élection: eh bien! mon grand amour d'avant fut de la haine après. Comment cette métamorphose de mes sentiments? Ce serait intéressant, n'est-ce pas? mais encore aujourd'hui j'en ignore le mécanisme. Je crois que je fus pareille aux enfants qui veulent un jouet, absolument, crient, trépignent, se convulsent en de vraies douleurs, et sitôt qu'ils le tiennent en leurs petites mains, le jugent, le jettent, songeant: ce n'est que ça? Celui que j'avais choisi n'était que ça. Il aimait ma chair et la dévorait en égoïste; il proférait d'immodestes plaisanteries, avilissait en lupercales des actes au del
» Je revins en Turquie après la guerre, et, de même que mon père avait épousé une Italienne, j'épousai, moi, un Italien, M. Romano, Napolitain et violoncelliste. C'était le temps du sultan Hamid. Celui-ci voulut organiser au palais un conservatoire de musique: il fit engager mon mari et quelques autres instrumentistes. Nous étions bien payés: trente livres osmanlis par mois et, en plus, «les rations». Comme le sultan Hamid ne supportait autour de lui que des militaires, il avait fait donner des grades
Mot du Jour
D'autres à la Recherche