United States or South Sudan ? Vote for the TOP Country of the Week !


Alors, enflammé de colère, Indradjit, furieux, se mit

Le monarque des Rakshasas fit pavoiser Lankâ de drapeaux, de banderolles, d'étendards, et, plein de joie, fit proclamer dans toute la ville: «Râma et Lakshmana sont morts: c'est Indradjit qui les a tués

Voyant le souverain plongé dans ses pénibles soucis, personne n'osait parler, et tous ils étaient absorbés dans leurs tristes pensées. Enfin le fils du monarque des Rakshasas, Indradjit, le plus grand des héros, voyant son père consterné et comme submergé par les flots de cet océan de chagrins, lui adressa la parole en ces termes: «Mon père, il n'est pas temps de s'abandonner au découragement, puisque Indradjit vit encore: oui! puissant roi des Naîrritas, qui que ce soit dans un combat, s'il est touché d'une flèche lancée par mon bras ennemi d'Indra, n'est capable de remporter sa vie sauve! Vois bientôt Râma couché sans vie avec Lakshmana sur le sol de la terre, le corps fendu, tout hérissé de mes flèches et les membres couverts de mes dards aigus.» À ces mots, l'ennemi du roi des Tridaças salua son père et, d'une âme intrépide, il monta dans son char, bien admirable, attelé des plus excellents coursiers et dont la vitesse égalait celle du vent. Quand ce guerrier

Mais, quand il nous aura vus, nous d'une fougue épouvantable dans la guerre, mis hors de combat et tombés sans connaissance, alors, sans doute, cet ennemi des Tridaças nous abandonnera; et, content de la gloire insigne, qu'il a recueillie dans sa bataille, cet odieux contempteur d'Indra et de ses Dieux, va bientôt s'en aller, environné de ses amis, raconter son triomphe au monarque des RakshasasEn effet, ces multitudes de flèches, lancées par Indradjit, couvrirent de blessures les deux nobles frères; et, quand il eut abattu ces deux puissants Raghouides, le prince des Rakshasas mit fin au combat en poussant un cri de victoire.

À peine eut-il articulé ces mots sur le champ de bataille, Hanoûmat, plein de colère, fondit, environné des singes, sur le fils du monarque des Rakshasas. Mais le Démon aux faits épouvantables refoula dans un rapide combat cette formidable armée des orangs-outangs qui se ruaient contre lui. Indradjit, avec mille dards, sema le trouble dans l'armée des simiens, puis, adressant la parole au Mâroutide, le plus vaillant des singes: «Moi, qui te parle, dit-il, je tuerai sous tes yeux,

Indradjit aux vastes forces, toi, le plus formidable des armées Rakshasîs, comment aujourd'hui as-tu subi le joug de Lakshmana? Yama est un Dieu, que désormais j'estimerai davantage, lui, par qui tu fus attelé, mon ami, sous le grand joug de la mort! Hélas! c'est le chemin battu des héros, dans les troupes mêmes, tout guerrier est un immortel.

Indradjit, admirant son exploit, s'enorgueillit, jeta au loin un immense cri et tint ce langage: «Frappé de mes flèches, tu vas rester ici gisant, tes membres supérieurs déchirés, les sens troublés, ta cuirasse tombée sur la terre et ton arc en morceaux échappé de ta main

Râvana le Rakshasa délibéra de concert avec ses ministres; il examina les choses; il établit dans Lankâ la plus vigoureuse défense. Il confia la porte orientale au Démon Prahasta, il mit le quartier du midi sous la garde de Mahâpârçwa et de Mahaudara. Il commanda pour la porte occidentale de la ville son fils Indradjit, le grand magicien, environné de nombreux Yâtavas. Il préposa les deux compagnons Çouka et Sârana sur la partie du nord: «C'est l