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Mis à jour: 6 juillet 2025
Non, il ne doit plus y avoir de métayers, ni de domestiques si ce n'est comme apprentissage. Une fille irait servante pour apprendre la tenue d'un ménage; puis après, ayant épargné ses gages, elle se marierait. De même pour un domestique. Ainsi toi, Gustou, une fois que tu as bien connu ton métier de meunier, tu aurais dû t'établir si les affaires marchaient comme il faut.
Quand la pointe du jour parut du côté de Puygolfier, Labrugère sortit avec nous; mon oncle lui donna un louis d'or pour ses peines, il nous secoua la main, enjamba sa mule et partit. Dès le même jour Gustou se leva. Il ne pouvait s'aider de son bras, il lui fallut le porter dans un mouchoir attaché autour de son cou; mais quinze jours après il n'y connaissait plus rien.
Le pauvre Gustou avait reçu comme un coup de masse sur la tête, et restait l
Entendre ça, en plein soleil, raconté par mon oncle qui n'y croyait pas et riait des revenants, ça n'était rien; mais quand c'était Gustou, notre garçon du moulin, qui racontait ça les soirs d'hiver, avec des triboulements dans la voix, tandis que le vent soufflait dans la haute cheminée, j'avais grand'peur.
Gustou mangeait sa soupe
Pour ça, dit le métayer de Puygolfier, on ne peut pas dire que le Diable n'existe pas, ni qu'on ne le voit pas paraître. Tous nos anciens ont ouï dire et ont vu des choses comme dit Gustou. Le curé parle d'ailleurs souvent du diable qui tourne autour de nous, comme un loup, pour nous manger.
Mon oncle les aimait bien aussi, les petits, surtout l'aîné; mais leur grand ami, celui auquel ils s'adressaient pour avoir quelque chose, s'ils craignaient un refus de nous autres, c'était Gustou.
Vers deux heures, tout le monde s'en alla en gaité, sans plus penser aux histoires de Gustou, d'autant plus que les filles étaient accompagnées des garçons qui leur parlaient d'autre chose.
Sur ces entrefaites, Gustou, rentrant un jour de tournée, me dit qu'il avait vu, dans les Bois-Noirs, Nancy qui gardait ses brebis, et que M. Silain, qui chassait par l
Et, soulevant doucement le pauvre Gustou, il nous lui fit ôter sa chemise, pour mettre l'épaule
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