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Mis à jour: 23 mai 2025
Non, dit-elle, pas encore... mais bientôt... Ce soir, j'ai voulu venir quand même, je ne pouvais plus me passer de te voir... Tu m'aimes toujours, Golesko?
Les sourcils froncés, inquiet, redoutant d'apprendre plus qu'il n'avait vu, Fernand écouta, et le juge, après avoir consulté quelques papiers dans son dossier, lut: Assurément, cette fille est incapable de nouer semblable affaire: c'est une pauvresse qui n'avait jamais rien eu, une tsigane, suivant dans une troupe de bohémiens les corps irréguliers qui pillaient les villages lors du dernier soulèvement... Excessivement jolie, toujours très réservée, beaucoup plus belle que ses compagnes, elle vivait plutôt avec les chefs...Au moral, c'est la dernière des créatures. C'est dans cette boue, sur la route de Widdin, qu'elle fut un soir rencontrée, sauvée même par le prince de Zintsky... Le village avait été incendié, les habitants massacrés, les soldats ivres l'avaient battue et dépouillée: elle était presque nue et couverte de coups, elle pleurait... Le prince la prit et la recueillit... Elle était fort belle et elle devint sa maîtresse... Mais cette fille est atteinte de la nostalgie de la boue. À peine était-elle dans une situation possible, qu'elle noua des relations avec un bohémien du nom de Georges (Georgeo) Golesko, condamné pour vol et tentative d'assassinat; elle se sauva avec lui... On suppose que le prince chercha encore
Et Golesko se hâta de dresser deux couverts sur une table boiteuse, c'est-
Et, en disant ces mots, Iza plongea ses mains dans ses poches, en tira des poignées de pièces d'or, qu'elle fit tomber en cascade sur la table. Georgeo Golesko eut un tressaillement, ses yeux brillèrent et il passa ses doigts sur l'or comme pour le caresser... Tu vois, mon Georgeo, le maître agit bien. Et il me payerait ainsi? Il t'attend... Où?
Et en disant ces mots, Iza, câline, promenait les mains de Golesko sur ses cheveux. À la même heure, Fernand se présentait de nouveau
Toujours, répondit-il simplement en lui pressant les mains, et il l'embrassa. L'attirant sur sa poitrine, penchant sa tête sur son épaule, ils restèrent les cheveux confondus, se souriant. Dans cette hutte, dans cette bauge sordide, immonde, leur admirable et singulière beauté faisait un contraste étrange... C'était un radieux tableau, plus éclatant par son fond misérable. Celui qu'elle avait appelé Golesko n'avait pas vingt-cinq ans, il était superbe. Il était grand, svelte, sans être maigre; les membres étaient robustes; sous son bizarre costume, il était élégant. Il avait le teint cuivré, les yeux étaient noirs; les cheveux châtain brun étaient longs; partagés au milieu, ils retombaient en mèches épaisses sur ses épaules; la moustache douce couvrait
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