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Mis à jour: 27 juin 2025


L'heureuse Godelive poussa un cri de joie: elle embrassa sa mère et madame Damhout; elle prit Bavon par les mains et se mit

Oh! non, non, monsieur, ayez pitié de moi. Godelive est la seule de mes enfants qui m'aime encore véritablement, mon seul soutien dans le malheur!

Godelive joignit les mains et dit d'un ton suppliant:

Le soir, après les heures de travail, Godelive venait chez madame Damhout. Elle avait trop

Ah! je me souviens de cette triste affaire; ce n'était pas Godelive, c'était sa sœur Thérèse, qui lui ressemble en effet, du moins par les traits du visage. Godelive, monsieur! jamais une vilaine parole n'est tombée de ses lèvres; elle a été maîtresse d'école; elle a de l'esprit, elle est bonne comme un ange, et son cœur est encore aussi pur que lorsque vous lui appreniez

Madame Damhout reçut cette nouvelle avec tristesse. La pensée que Godelive suivrait ses parents et qu'elle ne la verrait plus de longtemps l'attristait! mais, comme elle ne pouvait envisager le départ de Wildenslag que comme une chose très-naturelle et comme un moyen d'échapper

Par gratitude pour sa mère, Godelive cherchait tous les moyens de se rendre utile. Elle se levait dès l'aube du jour, arrangeait, nettoyait et récurait si bien, que la maison de Jean Wildenslag avait pris peu

Mais non, il ne pouvait pas être question de miracle. Godelive? Mais Godelive n'avait pas d'argent, et ses parents étaient dans le plus affreux dénûment. On pouvait lire sur leur visage pâle et sur leurs joues creuses que la faim les rongeait. D'ailleurs, Lina Wildenslag ne cachait pas qu'ils restaient souvent des journées entières sans manger.

Bavon paraissait interdit, un éclat étrange brillait dans son regard. Sa main tremblante s'appuyait sur la table comme s'il avait eu besoin d'un soutien. Ces grands yeux bleus si languissants et si pleins de reconnaissance, qui se fixaient sur lui; ce joli visage, ce front pur, la pudeur et la confusion répandaient un nuage rosé!... oh! elle était plus belle encore que l'angélique Godelive de ses rêves. Quel combat violent il livrait contre son cœur! Mais il fallait maîtriser ses sens égarés; le respect de lui-même, le respect de la malheureuse Godelive le lui commandaient. Un soupir étouffé souleva sa poitrine oppressée; il se laissa choir sur une chaise et dit avec un calme apparent: Vous revoir après huit années d'absence, Godelive, est pour moi une grande joie. Cela me remue. C'est naturel, n'est-ce pas? Les souvenirs de l'enfance vivent dans le cœur de l'homme et s'y réveillent toujours avec une nouvelle force!... Ah! je vous laisse l

Enfin, quand Godelive eut la force d'articuler quelques paroles intelligibles

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n'usait

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