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Mis à jour: 25 juin 2025


Il nous semblait que les cruelles déesses ne nous avaient agités que pour nous faire pressentir des malheurs auxquels nous étions destinés. Quelquefois nous regrettions le temple de Bacchus; bientôt nous étions entraînés vers celui de Gnide: nous voulions voir Thémire et Camille, ces objets puissans de notre amour et de notre jalousie.

Un certain soir, Bonaparte parlant du talent de M. Portalis le père, qui travaillait alors au code civil, M. de Rémusat dit que c'était particulièrement l'étude de Montesquieu qui avait formé M. Portalis, qu'il l'avait lu et appris comme on apprend un catéchisme. Le premier consul, se retournant vers l'une de mes compagnes, lui dit en riant: «Je parie bien que vous ne savez guère ce que c'est que Montesquieu? Pardonnez-moi, répondit-elle, qui n'a pas lu le Temple de Gnide?» À cette parole, Bonaparte partit d'un grand éclat de rire, et je ne pus m'empêcher de sourire. Il me regarda et me dit: «Et vous madameJe répondis tout naturellement que je ne connaissais point le Temple de Gnide, que j'avais lu les Considérations sur les Romains, mais que je pensais bien que ni l'un ni l'autre ouvrage n'avait été le catéchisme dont M. de Rémusat parlait. «Diable, me dit Bonaparte, vous êtes une savanteCette épithète m'embarrassa, et je sentis que je courais le risque qu'elle me restât. Un moment après, madame Bonaparte parla de je ne sais quelle tragédie qu'on donnait alors. Le premier consul passa en revue

Même avant le Temple de Gnide, Montesquieu donne un peu dans ce travers. Il y donne plus que Fontenelle. Dans la Pluralité des Mondes il n'y avait qu'une marquise; dans les Persanes, il paraît que ce n'est pas trop de tout un sérail.

Dans tout ce récit, vous ne trouverez rien que de très simple: mes aventures ne sont que les sentimens d'un coeur tendre, que mes plaisirs, que mes peines; et, comme mon amour pour Camille fait le bonheur, il fait aussi toute l'histoire de ma vie. Camille est fille d'un des principaux habitans de Gnide.

Sa parure éclipse les rubis et les diamans, et cependant ce ne sont que des fleurs. La première impression que fasse éprouver la lecture du TEMPLE DE GNIDE

On sera sans doute étonné de l'idée que j'ai eue d'imprimer LE TEMPLE DE GNIDE sur une grande dimension, et, comme le disait un homme d'esprit, de mettre les Grâces en in-folio; mais voulant, dans une édition qui est presque mon début typographique dans la capitale, réunir tout le luxe de la Fonderie et de l'Imprimerie

Aux pieds de la reine de Gnide, Tous les dieux se sont réunis; Elle vole son coeur la guide, Et c'est dans les bras d'Adonis. De ce choix qu'elle vient de faire, L'amour murmure avec raison; Mais en France, comme

Il n'y a point de pays dans l'univers une belle ne reçoive des hommages; mais il n'y a que les plus grands hommages qui puissent apaiser l'ambition d'une belle. Les filles de Gnide parurent ensuite. Belles sans ornemens, elles avaient des grâces au lieu de perles et de rubis. On ne voyait sur leur tête que les présens de Flore; mais ils y étaient plus dignes des embrassemens de Zéphyre.

Le commencement de la Préface du TEMPLE DE GNIDE contient un de ces mensonges littéraires qui sont devenus si communs. MONTESQUIEU l'aurait fait adopter aisément par la critique, s'il avait mis plus d'intérêt

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