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L’ombre du grand noyer s’allongeait devant nous. Je ne me retournai pas que je n’eusse tourné le coude du chemin, et que je ne fusse bien sûr que je ne verrais plus rien. Alors, je m’arrêtai pour reprendre mon souffle. L’air était embaumé d’un berceau de glycine. Et les bœufs blancs au loin mugissaient dans les prés.

C'est alors que paraissait, sous l'arceau de fer ancien que la glycine versait

«Il y avait, dit la célèbre ballade allemande, sur la place de la ville, du côté du soleil, contre le mur courait la glycine, une jolie boîte aux lettres, bleue comme les bleuets, souriante et tranquille.

Une fenêtre s'ouvrit, Aimée parut. Elle émonda une glycine dont les belles grappes de fleurs commençaient

La glycine violette dont les murs de la gare étaient couverts, les bouquets de roses jaunes grimpantes, le soleil éblouissant, tout cela leur donna de la bonne humeur. Faut que nous ayons marché dans quelque chose, dit Floche, pour que tout arrive ainsi

J'entrai dans la chambre que la vieille servante Euphémie m'avait préparée, et je défis ma malle qui contenait, précieusement serré entre mes chemises, le manuscrit de mon premier ouvrage. C'était une nouvelle historique, Clémence Isaure, j'avais mis tout ce que je concevais de l'amour et de l'art. J'en étais assez content. Après avoir fait un brin de toilette, j'allai me promener au hasard dans la ville. En suivant les boulevards plantés d'ormeaux, dont la paix un peu triste me charmait, je vis, sur la porte d'une maison basse, tapissée de glycine, un écriteau blanc l'on lisait en lettres noires: l'Indépendant, journal quotidien, politique, commercial, agricole et littéraire. Cette inscription réveilla mes pensées de gloire. J'étais tourmenté depuis quelques mois du désir de faire imprimer ma Clémence Isaure. Ambitieux et modeste, il me semblait que cette maison paisible, cachée dans le feuillage, offrirait un asile convenable

Il leva ses yeux noirs vers le toit d'ardoises brodé de jaune, vers la glycine en sa seconde floraison, les arrêta un moment sur moi et répondit comme

Floréal, le mois d'épanouissement et de beauté, mois couronné de fleurs, mois charmant, l'air embaume; temps de floraison, de reverdoiement et de renouveau; mois les bois ont des abris pour le rêveur qui passe et pour l'oiseau qui chante; mois la glycine tombe en grappes, les lilas sourient, , dans le bois profond la fleur d'or des genêts apparaît, comme en un écrin; , dans un immense embrassement, les choses ont comme des soupirs et des amours; l'immensité n'est qu'un lieu de rendez-vous; , depuis le brin d'herbe jusqu'au chêne, tout frémit d'une allégresse ardente.

L'instant frais et subtil le bonheur lui-même, Innocent de savoir et de joie ennobli, N'est fait que de douceur, de grâces et d'oubli... Et ce m'était léger de penser que je t'aime. Mais tout s'est obscurci, mais il pleut ce matin. Dans l'horizon brouillé plus rien ne se dessine, Une eau lourde et glacée accable la glycine, Un jasmin se détache et défaille soudain...

«Boutonnet, dit-il, me doit cent vingt francs. Je veux te les donner, ma petite Rose, pour que tu fasses réparer ta chambre et que tu y fasses mettre du papier blanc comme une princesse. Au bas je veux planter une vignette et un petit berceau avec cette belle glycine que tu as vue dans le jardin du maire, qui est toute bleue et blanche, et qui s'étend si vite et si loin. Je veux que ta chambre soit la plus jolie de tout le quartier, comme tu en es la plus jolie fille et moi le plus heureux père. Et, ma foi, tiens, s'il faut que je t'avoue mes mauvais sentiments, je suis bien aise maintenant que Bernard soit parti pour l'armée et que votre mariage soit retardé. Il m'ennuyait, ce Bernard. Il était toujours ici, fourré dans la maison ou dans le jardin, il te donnait le bras, il te parlait matin et soir, il te faisait la cour; il ne me laissait rien; il avait tout récolté. A présent, du moins, il ne m'assassine plus de ses visites et je puis t'aimer en toute liberté. Ah! ma bonne Rose, ma chère Rose-d'Amour, tu es aujourd'hui toute ma pensée et ma vie, tu es mon soleil et ma joie. Quand je travaille, c'est pour toi; quand je chante, c'est parce que je t'ai vue; quand je suis triste, je t'écoute et ma tristesse s'en va. Ne me quitte pas, mon enfant; je suis vieux, et quoique fort, je n'ai peut-être pas longtemps