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Mis à jour: 29 mai 2025


Moi, dit Mistral, je clos par ce mot national: félibrige, félibrige! qui désignera l’oeuvre et l’association. Et, alors, Glaup reprit: Ce n’est pas tout, collègues! nous sommes les félibres de la loi... Mais, la Loi, qui la fait?

Va pour félibre. Et Glaup ayant versé dans les verres taillés une bouteille de châteauneuf qui avait sept ans de cave, dit solennellement: A la santé des félibres! Et, puisque nous voici en train de baptiser, adaptons au vocable de notre Renaissance tous les dérivés qui doivent en naître.

Il fut écrit au ciel qu’un dimanche fleuri, le 21 mai 1854, en pleine primevère de la vie et de l’an, sept poètes devaient se rencontrer au castel de Font-Ségugne: Paul Giéra, un esprit railleur qui signait Glaup (par anagramme de Paul G.); Roumanille, un propagandiste qui, sans en avoir l’air, attisait incessamment le feu sacré autour de lui; Aubanel, que Roumanille avait conquis

Le Félibrige, vous le voyez, était loin d’engendrer mélancolie et pessimisme. Tout s’y faisait de gaieté de coeur, sans arrière-pensée de profit ni de gloire. Les collaborateurs des premiers almanachs avaient tous pris des pseudonymes: le Félibre des Jardins (Roumanille), le Félibre de la Grenade (Aubanel), le Félibre des Baisers (Mathieu), le Félibre Enjoué (Glaup, Paul Giéra), le Félibre du Mas on bien de Belle-Viste (Mistral), le Félibre de l’Armée (Tavan, pris par la conscription), le Félibre de l’Arc-en-Ciel (G. Brunet, quiétait peintre); tous ceux, ensuite, qui vinrent peu

Seulement, observa Glaup, puisque nous faisons corps neuf, il nous faut un nom nouveau. Car, entre rimeurs, vous le voyez, bien qu’ils ne trouvent rien du tout, ils se disent tous trouvères. D’autre part, il y a aussi le mot de troubadour. Mais, usité pour désigner les poètes d’une époque, ce nom est décati par l’abus qu’on en a fait. Et

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