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«Eh bien, Franck, dit Henri, tu vois que j'ai touché son cœur. C'est possible, monsieur. Mais, dis-moi, t'a-t-elle fait quelques questions? Certainement, monsieur; elle m'a demandé votre nom, vos titres. Le comte de Framberg! a-t-elle dit quand je vous eus nommé; et sur-le-champ elle vous a répondu le billet que je viens de vous remettre.

Tout en écoutant les descriptions de Mullern, Henri s'aperçut que, sans y faire attention, ils prenaient la route du château de Framberg. Il se garda bien de le faire remarquer

Le colonel Framberg, au désespoir de la mort de sa femme, fut obligé, pour se distraire de son chagrin, de s'absenter pour quelque temps du château. Il résolut de retourner

Qui pourrait peindre la joie du colonel Framberg en apprenant que Pauline n'est pas la sœur de Henri? «Ils pourront donc se livrer sans remords

«Mon cher Henri, dit le colonel Framberg

L'étranger remercia Henri; le nom de Framberg l'avait jeté dans un trouble extraordinaire, qui n'échappa pas aux regards de notre héros; mais il n'osa lui demander la cause de son agitation, et ils se séparèrent en se réitérant les assurances de la plus sincère amitié.

Henri, qui attendait avec impatience le moment il reverrait le château de Framberg, se leva dès qu'il aperçut le soleil éclairer l'horizon. « est Mullern? demanda-t-il

«Mademoiselle, dit-il en s'approchant de Pauline, il faut prendre votre parti; je sais bien que cela n'est pas aisé, mais serait le mérite de vaincre ses passions, s'il n'en coûtait rien pour cela!... Mais, monsieur, est-ce que je ne le verrai plus? Si, mademoiselle, vous le reverrez, mais lorsque le temps aura calmé dans vos cœurs une passion criminelle, et lorsque l'amitié aura remplacé un amour sans espoir. Vous avez raison, monsieur, il fallait nous séparer!... mais, hélas!... que vais-je devenir sans lui?... je n'ai plus d'amis... de protecteurs!... Vous vous trompez, mademoiselle, vous en aurez un qui vous tiendra lieu de tout. Qui donc, monsieur? Celui qui a élevé votre frère, qui l'aime comme son fils. Croyez-vous, mademoiselle, que le colonel Framberg vous abandonnera!... Je n'irai jamais, monsieur, mendier les secours de personne... Voil

Henri tombe anéanti sur une chaise, et Mullern lui raconte en détail tout ce qu'il sait sur sa naissance et la conduite noble et généreuse du colonel Framberg. Henri écoute en silence le récit de Mullern; une douleur muette, un abattement profond ont succédé

En disant ces mots, le colonel Framberg sortit de sa chambre; Henri et Mullern le suivirent. Ils trouvèrent Carll dans la cour, et apprirent que son maître était sorti avant le jour. «Il a bien fait!... dit Mullern entre ses dents; car, morbleu! si je l'avais vu, je n'aurais pas été maître de mon indignation