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Mis à jour: 3 mai 2025
Elles passaient rapidement devant nous, en prolongeant des sons lamentables, ainsi que les grues, dont les noires files attristent les cieux d'un chant lugubre; et comme on voit de nombreux bataillons d'oiseaux fuir devant la froidure, ainsi le souffle impétueux chassait la foule des ombres toujours agitées dans le reflux convulsif de la tempête, toujours haletantes après une trêve passagère, qui ne leur fut pas promise .
Il faut avoir assisté au spectacle de la retraite de cent mille hommes pour se faire une juste idée du chaos, de l'encombrement désordonné qui en résulte. Deux files de charrettes suivent la route au milieu des troupes; des cavaliers dominent pêle-mêle cet océan humain, chaque charretier veut devancer son voisin,
L'été finissait, un été orageux, aux nuits brûlantes. Elles partaient ensemble après le dîner, vers neuf heures. Sur les trottoirs de la rue Notre-Dame-de-Lorette, deux files de femmes rasant les boutiques, les jupons troussés, le nez
Lorsqu'il passa, Mouret s'arrêta un instant devant la glissoire. Elle fonctionnait, des files de caisses descendaient toutes seules, sans qu'on vît les hommes dont les mains les poussaient, en haut; et elles semblaient se précipiter d'elles-mêmes, ruisseler en pluie d'une source supérieure. Puis, des ballots parurent, tournant sur eux-mêmes comme des cailloux roulés. Mouret regardait, sans prononcer une parole. Mais, dans ses yeux clairs, cette débâcle de marchandises qui tombait chez lui, ce flot qui lâchait des milliers de francs
L'on se remit en marche. De temps en temps nous rencontrions des files de petits ânes qui descendaient des régions supérieures, chargés de neige qu'ils portaient
Dans mon cerveau, hébété par le sommeil, je m'étais figuré que les cuirassiers arrivaient sur nous, et j'empoignai une hallebarde posée contre le mur, mais en voyant les longues files de dormeurs, je me rappelai où j'étais. Mais je puis vous dire que je fus bien étonné en m'apercevant que c'était le major Elliott lui-même, qui m'avait réveillé.
Neuf heures sonnaient. Au-dehors, un ciel d'un bleu ardent chauffait les rues, des fiacres roulaient vers les gares, toute la population endimanchée gagnait en longues files les bois de la banlieue. Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait
LA RAISON veut que le père, le mari, les frères et les enfans de chaque maison ne portent d'autres vêtemens que ceux filés et tissus de la main des filles et des sœurs, des épouses et des mères. L'empereur César Auguste portait d'ordinaire des habits faits par sa femme, sa sœur et ses filles.
Pas une feuille ne bougeait, et dans ces beaux jardins que j'avais sous les yeux, les vignes espacées sur les pentes au grand soleil qui fait les vins sucrés, les fruits d'Europe abrités dans un coin d'ombre, les petits orangers, les mandariniers en longues files microscopiques, tout gardait le même aspect morne, cette immobilité des feuilles attendant l'orage.
Une voiture passait; le marquis l'arrêta. A la caserne Babylone! dit-il. Le régiment de son fils aîné y tenait garnison. Il fallut une heure au cocher pour conduire le fiacre rue de Babylone. Paris se faisait désert. Cependant, par intervalles, on voyait passer, muettes et tristes, de longues files de soldats, sac au dos. En entrant dans la caserne, le marquis la trouva vide.
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