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Mis à jour: 20 juillet 2025
D’ailleurs, combien de beautés nouvelles, combien de situations attachantes dorment peut-être au fond de cette littérature des hameaux, qui, pour avoir ses racines dans notre propre sol, n’en demeure pas moins encore beaucoup trop ignorée parmi nous. Le talent ne doit rien dédaigner: il est probable, comme l’observe fort bien Mme de Staël (sic), que les événements racontés dans l'Iliade ou dans l’Odyssée, étaient chantés par les nourrices avant qu’Homère en fît le chef-d’œuvre de l’art... Qui peut prévoir ce qu’un homme doué d’une vive imagination apercevrait dans tel récit de nos filandières des Vosges ou des Pyrénées? Nous avons remarqué, pour notre compte, une foule de chansons languedociennes et surtout des rondes gasconnes, où se trouvent, parmi des détails de mœurs très piquants, des sujets de contes ou de ballades, dont pourrait tirer le plus grand parti ce petit nombre de nos poètes qui ont su se garantir du pathos
Musset nommait Régnier son premier maître, et il y a en effet du Régnier dans plus d'un passage, par exemple dans la comparaison des fileuses: Ainsi qu'on voit souvent, sur le bord des marnières, S'accroupir vers le soir de vieilles filandières, Qui, d'une main calleuse agitant leur coton, Faibles, sur leur genou laissent choir leur menton; De même l'on dirait que, par l'âge lassée, Cette pauvre maison, honteuse et fracassée, S'est accroupie un soir au bord de ce chemin.
Les pieux antiquaires qu'anime la poétique folie du folklore, les Maurice Bouchor, les Gabriel Vicaire, les Paul Sébillot, les Charles de Sivry, les Henry Carnoy, les Albert Meyrac, les Jean-François Bladé, qui vont par les campagnes recueillant sur les lèvres des bergers et des vieilles filandières les secrets de la muse rustique, ont transcrit et noté plus d'un petit poème exquis, plus d'une suave mélodie qui s'allaient perdre sans écho dans les bois et les champs, car la chanson populaire est près de s'éteindre.
De même que les dames du temps jadis, les fées étaient, suivant la tradition, des fileuses émérites. En Saintonge, elles sont appelés filandières, et l'on prétend qu'elles portent constamment une quenouille et un fuseau. Elles errent au clair de la lune sous la forme de vieilles femmes qui filent, vêtues de blanc, presque toujours trois par trois, comme les Parques. C'est surtout près des mégalithes ou des anciens monuments qu'elles se montrent aux hommes. En Berry, une blanche fée portant une quenouille se promène pendant certaines nuits sur le bord d'une antique mardelle appelée Trou
Ce spectacle, qui fendait le coeur du saint homme, réjouissait fort le coeur des Vagres... Le jour était venu: quatre grands chariots de la villa, attelés chacun de deux paires de boeufs, s'éloignaient lentement des ruines fumantes de la maison épiscopale, chargés de butin de toutes sortes: vases d'or et d'argent, rideaux et tentures, matelas de plume et sacs de blé, outres pleines et lingeries, jambons, venaison, poissons fumés, fruits confits, victuailles de toutes sortes, lourdes pièces d'étoffe de lin, filées par les esclaves filandières, coussins moelleux, chaudes couvertures, souliers, manteaux, chaudrons de fer, bassins de cuivre, pots d'étain, si chers
Jadis, on croyait que les fées venaient en aide aux filandières qui les imploraient; en Haute-Bretagne, si on déposait
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