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Mis à jour: 1 juin 2025


Je la déteste...» Mme Fichini remonta en voiture avec Sophie, qu'on entendit crier quelques instants après; on supposa que sa belle-mère la battait; on ne se trompait pas; car,

Mme Fichini, honteuse d'avoir été convaincue d'injustice envers Sophie devant tout le monde, n'osa pas refuser la demande de Mme de Rosbourg, et, appelant sa belle-fille, elle lui dit d'un air maussade: «Vous partirez donc ce soir, mademoiselle; je vais faire préparer vos effets. (Sophie ne peut dissimuler un mouvement de joie.) Je pense que vous êtes enchantée de me quitter; comme vous n'avez ni coeur ni reconnaissance, je ne compte pas sur votre tendresse, et vous ferez bien de ne pas trop compter sur la mienne. Je vous dispense de m'écrire, et je ne me tuerai pas non plus

«Bonjour, chères dames, s'écria Mme Fichini; bonjour, chères demoiselles; comme c'est aimable d'arriver de bonne heure! les enfants auront le temps de jouer, et nous autres mamans, nous causerons. J'ai une grâce

Sophie trembla, Camille et Madeleine sourirent. Mmes de Fleurville et de Rosbourg se mordirent les lèvres pour ne pas rire, et Mme Fichini devint rouge de colère; ses yeux brillèrent comme des chandelles; elle fut sur le point de donner un soufflet

Mme Fichini s'approcha d'elle les yeux étincelants: «Vous n'avez pas de langue pour répondre, petite impertinente! Oui, maman», s'empressa de répondre Sophie. Mme Fichini jeta sur elle un regard de colère, lui tourna le dos et entra au salon. Camille et Madeleine étaient restées stupéfaites. Marguerite s'était cachée derrière une caisse d'oranger.

Quand Mme Fichini eut fermé la porte du salon, Sophie leva lentement la tête, s'approcha de Camille et de Marguerite, et dit tout bas: «Sortons; n'allons pas au salon: ma belle-mère y estCAMILLE. Pourquoi ta belle-mère t'a-t-elle grondée, Sophie? Qu'est-ce que tu as fait? SOPHIE. Rien du tout. Elle est toujours comme cela. MADELEINE. Allons dans notre jardin nous serons bien tranquilles.

MADAME FICHINI. Ce qui vient de se passer, mesdames, me donne plus que jamais le désir de me séparer de Sophie; je crains seulement que vous ne vouliez pas recevoir chez vous une fille si méchante et si insupportable. MADAME DE FLEURVILLE, froidement. Je ne redoute pas, madame, la méchanceté de Sophie; je suis bien sûre que je me ferai obéir d'elle sans difficulté.

Sophie leur raconta le triste état de sa belle-mère et tous les détails de leur entrevue; ils furent tous émus du repentir de Mme Fichini et plaignaient Sophie de l'obligation elle était d'y retourner le lendemain.

Mme de Fleurville, voyant Mme Fichini étendue sur le plancher, comprima son envie de rire, s'approcha d'elle et lui offrit son aide pour la relever; mais ses efforts furent impuissants, et il fallut que deux voisins, MM. de Vortel et de Plan, lui vinssent en aide.

Un jour que les petites soeurs et Marguerite sortaient pour aller se promener, on entendit le roulement d'une voiture et, bientôt après, une brillante calèche s'arrêta devant le perron du château; Mme Fichini et Sophie en descendirent. «Bonjour, Sophie, dirent Camille et Madeleine; nous sommes bien contentes de te voir; bonjour, madame, ajoutèrent-elles en faisant une petite révérence.

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