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À bout de patience, excité par Dugazon qui lui déchirait presque son habit, l'élève se relevait véritablement en colère, il était monté ainsi au diapason du professeur. Bravo! ah! bravo! vous y êtes enfin; vous voil

Le jour des funérailles de Marat, on arrêta Dugazon et il passa la journée au corps-de-garde du Palais-Royal. On le remit le soir même en liberté. Lorsqu'il s'informa du sujet pour lequel on l'avait arrêté, on lui dit qu'il n'était pas digne d'assister

Madame Dugazon. Un de mes plus doux délassemens était d'aller au spectacle, et je puis vous dire qu'il brillait sur la scène des acteurs si admirables, que beaucoup d'entre eux n'ont jamais été remplacés.

Il suffisait de connaître Dugazon pour comprendre ce que devait lui coûter une pareille promesse; lui, le papillon du bal, le point de mire des seigneurs désœuvrés, des baronnes coquettes, des nymphes agaçantes! lui, le brillant acteur, le Frontin hardi, le soupeur par excellence, s'allourdir au point d'amener

Mets-toi en grand deuil, lui dit Dugazon, tu es censé représenter un héritier. Voil

Molé , dans le Vieux Célibataire, Mlle Contat, c'était du merveilleux. Fleury, si fin et de si bonne compagnie dans les impertinences, ses goguenarderies, son rire si moqueur; puis Dugazon, Dazincourt et Mlle Devienne , femme de chambre véritablement; cette chatte si maligne, si familière avec sa maîtresse, mais toujours parfumée et mesurée. La mise d'alors était très charmante et très simple et coquette pour les soubrettes: toujours de jolis bonnets, jamais en cheveux, des manches longues,

«Désir de femme est un feu qui dévore, Désir de nonne est cent fois pis encoreEt mademoiselle Dugazon était aussi nonne que possible. Dugazon se vit prié, que dis-je? supplié, par cette même sœur si austère; elle lui demanda de l'accompagner au bal masqué de l'Opéra. C'était une folie, un rêve, disait-elle; mais ce rêve, ne pouvait-il pas le réaliser; cette folie était-elle donc si coupable?

Dugazon aimait surtout singulièrement les oiseaux; sa maison était devenue bien vite une volière. Il les avait tous baptisés de noms amis et ennemis: cette fauvette était Contat, ce serin Préville, ce perroquet déplumé Geoffroy, son zoïle, sa bête noire! Les traits de ce critique poursuivirent, on le sait, Molé jusqu'au tombeau, ils accélérèrent la retraite de Larive, ils eurent la prétention plus grande d'arrêter l'essor de Talma. Dugazon fut toute sa vie le point de mire des épigrammes de cet abbé, rustre et crasseux comme un pédant de collége. Il fallut la mort de cet acteur admirable pour que le journal de Geoffroy en fît l'éloge, et chose au moins étrange! cet éloge fut pompeux. Le feuilleton du critique tonsuré était

J'étais très gentille; je séduisis Mme Dugazon, qui était la plus excellente et la plus spirituelle femme qu'on pût voir, bonne, simple, ne parlant jamais de son immense talent: les grands et véritables artistes sont vraiment toujours modestes, et remarquez qu'ils ne vous entretiennent jamais de leurs succès.

Bien volontiers, Messieurs, répond alors Dugazon; pourquoi faut-il seulement qu'on ne m'ait dit cela qu'