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Mis à jour: 15 juillet 2025
Un an s'était écoulé depuis le mariage de Dournof, lorsque, par une pluvieuse matinée de printemps, la Niania s'entendit appeler; c'était la voix de son maître, plus brève et plus émue que de coutume.
Vous ne pouvez pas le vouloir, répliqua Dournof, ce serait une injustice. Une injustice, et pourquoi donc? Parce que cette femme n'a rien fait pour mériter d'être chassée, parce que nous lui devons la vie de Serge, et parce que... il s'arrêta, tremblant d'émotion contenue, je veux qu'elle reste! et cela doit suffire. Et moi, reprit Marianne emportée par une violente colère, je veux qu'elle parte.
J'avoue, reprit Dournof, que j'ai eu tort de plaisanter tout
Antonine s'approchait, et, sans témoigner de timidité ni d'embarras, elle s'assit auprès de Dournof. Les dames causaient entre elles en prenant le thé, le jeune homme se pencha vers sa vieille amie. Savez-vous qu'on me l'a refusée tantôt? dit-il
Comme elle levait les yeux, cherchant un argument, son regard rencontra le portrait d'Antonine, qu'elle n'avait jamais vue. Qu'est ce que cela? dit-elle, toute frémissante, devinant la réponse qui allait suivre. Dournof suivit son regard et hésita. Il lui en coûtait de livrer ainsi le secret de sa blessure
Le silence régna, lourd et cruel comme dans l'attente de la mort. Maître, reprit la vieille servante, tu es triste? Dournof éclata d'un rire amer. Veux-tu que je me réjouisse? Tu as peut-être raison, car,
Dournof était seul dans sa chambre; après une journée de travail assidu, il avait repoussé tel papier, qui encombraient son bureau, et, la tête appuyée dans ses deux mains, les yeux fixés dans le vide, il rêvait. C'était l'heure qu'il accordait
Dournof regarda le portrait d'Antonine... Sans la main pieuse de la Niania, la poussière accumulée l'eût depuis longtemps voilé sous une couche grise; la bonté prévoyante de la jeune morte, son abnégation, ses vertus, son dévouement absolu se présentèrent tout
Je suis venue, dit Antonine d'une voix tremblante, parce que je voulais absolument vous parler; ma mère vous a offensé, je viens vous en demander pardon. Dournof fit un geste d'indifférence. Il se souciait bien peu des offenses des autres, aussi longtemps qu'il serait aimé d'Antonine!
Une main énergique la replaça sur les épaules de la jeune fille qui fit un brusque mouvement. Elle rencontra les yeux de Dournof, qui ne la perdait point de vue depuis une heure. Tais-toi, dit-il tout bas, merci pour ton message.
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