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Mis à jour: 5 juin 2025


OURSINET. Sans vouloir examiner la note, ce qui est inutile vu la probité reconnue du père Frimousse, je puis répondre très nettement, oui. M. DOGUIN. Et pourquoi avez-vous pris au nom de Gargilier ce qui était pour vous, pour satisfaire votre gourmandise? OURSINET. Je n'ai rien pris pour moi. Monsieur. J'ai tout pris pour Gargilier.

M. DOGUIN. Alors, comment a-t-il pu acheter les choses marquées sur votre note? LE PORTIER. Je n'ai pas dit, Monsieur, que ce soit par lui-même que M. Gargilier ait acheté mes friandises; c'est par procuration. M. DOGUIN. Quelle procuration? Par qui les a-t-il achetées? LE PORTIER. Par M. Félix Oursinet, Monsieur. INNOCENT. Je n'ai jamais chargé Oursinet d'un achat.

«Héraclius DOGUINCes deux lettres trouvèrent M. et Mme Gargilier partis de la veille pour un voyage de quinze jours. Ce ne fut qu'

Quel moyen trouverons-nous, dit Merveilleuse; car il veut que vous lui portiez ma langue et mon coeur, sans cela il ne vous croira point? Patypata qui avait tout écouté, et que la princesse ni le capitaine des gardes n'avaient pas même aperçue, tant ils étaient tristes, s'avança courageusement et vint se jeter aux pieds de Merveilleuse: Madame, lui dit-elle, je viens vous offrir ma vie; il faut me tuer; je serai trop contente de mourir pour une si bonne maîtresse. Ha! je n'ai garde, ma chère Patypata, dit la princesse en la baisant; après un si tendre témoignage de ton amitié, ta vie ne me doit pas être moins précieuse que la mienne propre. Grabugeon s'avança et dit: vous avez raison, ma princesse, d'aimer une esclave aussi fidèle que Patypata; elle vous peut être plus utile que moi; je vous offre ma langue et mon coeur, avec joie, voulant m'immortaliser dans l'empire des magots. Ha! ma mignonne Grabugeon, répliqua Merveilleuse, je ne puis souffrir la pensée de t'ôter la vie. Il ne serait pas supportable pour moi, s'écria Tintin, qu'étant aussi bon doguin que je le suis, un autre donnât sa vie pour ma maîtresse, je dois mourir ou personne ne mourra. Il s'éleva l

INNOCENT. Pourquoi payerais-je ce que je ne dois pas? Toi qui a pris tout cela chez le père Frimousse, tu sais bien que je ne t'en ai jamais chargé et que c'est toi-même qui as tout mangé, si tu les as pris. Oursinet sourit, et ne répondit pas. M. DOGUIN. Répondez nettement Oursinet Avez-vous pris pour le compte, de Gargilier les objets portés sur la note du père Frimousse?

M. DOGUIN. Oui, Monsieur Oursinet; nous avons besoin de vous pour éclaircir une affaire plus que désagréable pour| vous. OURSINET. Je devine ce que vous allez me dire Monsieur; c'est le père Frimousse qui réclamé trente-cinq francs de Gargilier. LE PORTIER. Trente-cinq francs vingt-cinq centimes. Monsieur. OURSINET Et Gargilier ne veut pas les payer?

M. DOGUIN. Oui, mais pour le dévorer comme un glouton et sans lui en parler. OURSINET. Pardon, Monsieur, c'est Gargilier qui recevait et qui mangeait tout. Menteur! s'écria Innocent en bondissant de dessus sa chaise. Je ne t'ai seulement pas vu pendant que j'étais

INNOCENT. Je vous assure. Monsieur, que je ne dois rien au portier, et que je n'ai acheté qu'une fois quelque? tartes et croquets que j'ai payés et sur lesquels il me redoit, plus de trois francs. M. DOGUIN. Mon ami, je comprends que vous ayez peur d'avouer la dette devant Madame, qui pourrait en informer votre père, mais ce que vous faites n'est pas honnête, et il faudra bien que vous payiez.

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