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«Quand s'envolera donc la Djanakide, mon épouse, du milieu des Rakshasas dissipés devant elle comme un trait de la foudre, qui a fendu le sombre nuage? Telle que la riante fortune, quand verrai-je donc, victorieux de l'ennemi, la charmante Sîtâ aux yeux grands comme les pétales du lotus?

Il jette ses regards dans les cieux, il observe l'un après l'autre tous les points cardinaux de l'espace étendu, il voit Râvana et la Djanakide poussant des cris. Voyant ce Rakshasa enlever la bru de feu son ami, le roi des oiseaux, pénétré d'une bouillante colère, s'élança dans les airs d'un rapide essor. L

À peine le Raghouide eut-il reconnu dans ces objets le vêtement et les joyaux de Sîtâ que ses yeux se remplirent de larmes: «Hélas! s'écria-t-il; hélas, bien-aimée Djanakideet, toute sa fermeté l'abandonnant, il tomba sur la terre. Plusieurs fois, avec désespoir, il porta ces parures

«Ta vue m'est importune au plus haut degré, comme le serait une lampe mise dans l'intervalle de mes yeux! Va donc, je te donne congé; va, Djanakide, il te plaira! Voici les dix points de l'espace, choisis! il n'y a plus rien de commun entre toi et moi.

Quand il eut donné ce commandement aux furies, le monarque des Rakshasas, l'âme pleine de colère et d'amour, sortit abandonnant la Djanakide.

Cependant le feu ardent et sans fumée avait respecté la Djanakide, placée au milieu du bûcher: tout

Quand, le visage inondé par des larmes de pudeur, au milieu de ces peuples assemblés, elle se fut approchée de son époux, la Djanakide se tint près de lui, comme la charmante Lakshmî

«Une fois détruite, la cité glorieuse du roi des mauvais Génies, les singes ramèneront ici la bien-aimée de ton frère, cette Djanakide charmante aux formes délicieuses, dussent-ils, monarque des hommes, l'arracher du ciel même ou des entrailles de la terre

Quand elle entendit pour la première fois ces paroles affreuses de son époux au milieu des peuples assemblés, la Mithilienne se courba sous le poids de la pudeur. La Djanakide rentra dans ses membres, pour ainsi dire, et, blessée par les flèches de ces paroles, elle versa un torrent de larmes. Ensuite, essuyant son visage baigné de pleurs, elle dit ces mots lentement et d'une voix bégayante

À ces mots des Rakshasîs, la Djanakide au visage de lotus répondit en ces termes, les yeux remplis de larmes: «Mon âme repousse comme un péché ce langage sorti de votre bouche, ces affreuses paroles, exécrées du monde. Qu'il soit malheureux ou banni de son royaume, l'homme qui est mon époux est l'homme que je dois vénérer, comme l'épouse de Bhrigou ne cessa point d'estimer cet anachorète