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Mis à jour: 1 novembre 2025
Osmin et Zaïda m'appartiennent, dit le dey, j'en ferai ce que bon me semblera. Alors Votre Hautesse ne partira point. Comment, je ne partirai point! Non, du moins avant de m'avoir remis Osmin et Zaïda. Jamais! s'écria le dey. Alors je les prendrai, dit le ministre. Vous les prendrez? vous me prendrez mon eunuque et mon esclave?
Chien de chrétien! s'écria le dey avec une colère croissante; sais-tu qui je suis? Vous êtes l'ex-dey d'Alger, et moi je suis le ministre actuel de la police de Naples. Et cela veut dire? demanda le dey. Cela veut dire que je vais vous envoyer en prison si vous faites l'impertinent, entendez-vous, mon brave homme? répondit le ministre avec le plus grand sang-froid.
Allons, dit le dey, il faut bien en passer par où vous voulez, puisqu'on ne peut pas faire autrement. A la bonne heure, dit le ministre; je savais bien que vous n'étiez pas aussi méchant que vous en aviez l'air. Hussein-Pacha frappa dans ses mains; un esclave ouvrit une porte cachée dans la tapisserie. Faites descendre Osmin et Zaïda, dit le dey.
Les greniers étaient pour son harem. L'arrivée du dey fut une bonne fortune pour M. Martin Zir; non pas, comme on pourrait le croire,
Si vous l'aviez eue, reprit la vieille, vous avoueriez qu'elle est bien au-dessus d'un tremblement de terre. Elle est fort commune en Afrique; j'en fus attaquée. Je n'en mourus pourtant pas; mais mon eunuque et le dey, et presque tout le sérail d'Alger périrent.
Comment, comment, dit le dey, cet homme entrerait dans mon harem! Ce n'est pas un homme ici, répondit le ministre; c'est un brigadier de gendarmerie. N'importe. Il n'aurait qu'
Hautesse, dit Son Excellence, je suis le ministre de la police. Je te connais, répondit le dey. Alors, Votre Hautesse se doute du motif qui m'amène. Non. Mais n'importe, sois le bien-venu. Je viens pour empêcher Votre Hautesse de commettre un crime. Un crime! Et lequel? dit le dey, tirant son chibouque de ses lèvres et regardant son interlocuteur avec l'expression du plus profond étonnement.
En prison! murmura le dey en retombant sur son divan. En prison, dit le ministre. C'est bien, reprit Hussein. Ce soir je quitte Naples. Votre Hautesse est libre comme l'air, répondit le ministre. C'est heureux, dit le dey. Mais
Gennaro, lui dit le ministre de la police, si je vous donnais l'ordre d'arrêter monsieur et de le conduire en prison, y verriez-vous quelque difficulté? Aucune, Excellence. Vous savez que monsieur s'appelle Hussein-Pacha? Non, je ne le savais pas. Et que monsieur n'est ni plus ni moins que le dey d'Alger? Qu'est-ce que c'est que ça, le dey d'Alger? Vous voyez, dit le ministre. Diable! fit le dey.
Du temps de Charles-Quint, les Espagnols ayant été défaits devant Alger, dans la douleur et la consternation, ils ne prononçaient qu'en tremblant le nom de ce héros de l'Islamisme, et changèrent son nom de Kair-Ed-Din en celui de Barberousse. Ce conquérant se dirigea souvent sur les côtes d'Italie appelées la Pouille, et livra de rudes combats aux Chrétiens. Le terrible Barberousse naquit dans l'île de Midilli, ou Lesbos; il était fils de Jacoub Reis, honnête musulman qui faisait un petit commerce maritime dans l'Archipel, avec un navire qu'il commandait. Ses enfants apprirent sous lui l'art de la navigation. Par la force de son génie, Barberousse se rendit immortel. Il s'empara d'Alger, s'en fit nommer le premier Dey, après avoir étouffé le Cheik Selim, retenu dans le bain. Ce Roi d'Alger et de Tunis, chef de tous les corsaires, seigneur des mers, mourut d'une dysenterie violente,
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