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M. Paul Deroulède est en train de le remplacer. Ajoutez que nos désastres font en ce moment de l'armée une chose sacrée. Cela rend la position de poète-soldat absolument inexpugnable. Il est très difficile d'insinuer qu'il fait des vers médiocres, sans passer aussitôt pour un mauvais citoyen. On vous regarde, et on vous dit: «Monsieur, je crois que vous insultez l'armée

Une automobile les emmena tous deux, avec un docteur, vers Champigny et, quand M. Marcel Habert eut prononcé le discours qu'il avait préparé, M. Paul Déroulède, faisant rabattre la capote de l'auto, se leva, dans un effort de suprême volonté, et

Cinq députés boulangistes le suivaient: Castelin, Déroulède, Dumonteil, Millevoye, de Susini, et avec eux quelques fidèles du parti comme Théodore Cahu, quelques amis personnels, enfin quelques dames en grand deuil, parmi lesquelles Mme Séverine. Sur tout le parcours du cortège, le peuple, en habits de dimanche, s'écrasait.

Le cas de M. Paul Deroulède est un des cas les plus curieux de notre littérature actuelle. Il s'est fait une jolie place dans les tendresses de la foule, en prenant la situation vacante de poète-soldat. Nous avions le soldat-laboureur, d'Horace Vernet; nous avons aujourd'hui le soldat-poète. Je viens de nommer Horace Vernet, ce peintre médiocre qui a été si cher au chauvinisme français.

Zislin D'Alsace, il nous vient une fois encore un beau livre qui sera «pour nos oeufs de Pâques ce que l'Histoire d'Alsace de l'oncle Hansi a été pour nos étrennes». Les dessins de Zislin , ainsi présentés dans l'éloquente et spirituelle préface de M. Paul Déroulède, ont été choisis par le sympathique directeur des Marches de l'Est, M. Georges Ducrocq, parmi les illustrations presque toutes sensationnelles en terre annexée dont le courageux artiste mulhousien a enrichi son journal satirique Dur's Elsass.

De la salle, arrivaient les derniers vers que le récitant lançait d'une voix vibrante, qui soulevait l'auditoire décidément très enthousiaste; dans un délire patriotique, grisés par les vers de Déroulède, tous entonnaient spontanément la Marseillaise. Sous sa moustache, Raymond marmotta avec un sourire mi-amusé, mi-railleur: Très curieux!... Vraiment, très curieux!

Certes, M. Paul Deroulède fait bien mal les vers, mais il a de si beaux sentiments! Ah! les beaux sentiments, on ne se doute pas de ce qu'on peut en tirer, quand on sait les employer avec adresse. Ils sont une réponse

L'auteur a d'avance bouclé toutes ces mâchoires hurlantes avec cette affirmation, que Paul Déroulède a certainement dite avant lui, et que je voudrais voir inscrite sur tous les tableaux appendus aux murs de nos écoles primaires: «Seules les nations guerrières ont prospéré, une «nation meurt dès qu'elle désarme

Et encore, des lettres et des dépêches d'amis littéraires de la France, qui n'ont pu assister au banquet: des lettres et des dépêches de Sully Prudhomme, de Claretie, de Philippe Gille, de Déroulède, de Margueritte, de Henri Lavedan, de Theuriet, de Larroumet, de Marcel Prévost, de Laurent Tailhade, de Curel, de Puvis de Chavannes, d'Alfred Stevens, de Helleu, d'Alfred Bruneau, de Gallé de Nancy, de Colombey, de Mévisto.

Quant aux hommes qui nous oppriment momentanément, je ne puis croire, malgré tout, qu'ils se maintiendront au pouvoir. L'opinion publique, j'en suis convaincu, ne pourra supporter longtemps cette monstrueuse antithèse: Dreyfus, deux fois condamné comme traître, en liberté, et Déroulède, le défenseur des droits du peuple, en prison.