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Mis à jour: 23 mai 2025


MAXIME GORKI A la suite des troubles qui ensanglantèrent, le 22 janvier, Saint-Pétersbourg, un certain nombre d'hommes de lettres, de Journalistes, «d'Intellectuels», comme on dit, ont été arrêtés par la police russe.

Et voici ce que lut au fond de lui-même ce fils d'intellectuels: «Dans ma patrie, on aime la guerre et secrètement on la désire. Nous avons toujours fait la guerre. Non pour conquérir une province. Non pour exterminer une nation. Non pour régler un conflit d'intérêts. Ces causes existaient assurément, mais elles étaient peu de chose.

L'editor, MAX EASTMAN, en est l'âme. Il la remplit de sa pensée et de son énergie. Dans les deux derniers numéros que j'ai sous les yeux (juin et juillet 1917), il n'a pas écrit moins de six articles; et tous mènent une lutte implacable contre le militarisme et le nationalisme idolâtre. Nullement dupe des déclamations officielles, il soutient que la guerre actuelle n'est pas une guerre pour la démocratie et que «la vraie lutte pour la liberté viendra après la guerre» . Aux Etats-Unis, comme en Europe, la guerre est, dit-il, l'œuvre des capitalistes et d'un groupe d'intellectuels (religieux et laïques) . Max Eastman insiste sur le rôle des intellectuels, et son collaborateur John Reed sur celui des capitalistes. Les mêmes phénomènes, économiques et moraux, se font sentir dans l'Ancien et dans le Nouveau Monde. Une partie des socialistes américains, comme leurs frères d'Europe, se sont ralliés

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