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Les vrais artistes du peuple au treizième siècle, orateurs, comédiens, mimes, bateleurs enthousiastes, c'étaient les Mendiants. Ceux-ci parlaient d'amour et au nom de l'amour. Ils avaient repris le texte de saint Augustin: «Aimez et faites ce que vous voudrezLa logique, qui avait eu de si grands effets au temps d'Abailard, ne suffisait plus. Le monde, fatigué dans ce rude sentier, eût mieux aimer se reposer avec saint François et saint Bonaventure sous les mystiques ombrages du Cantique des Cantiques, ou rêver avec un autre saint Jean une foi nouvelle et un nouvel

On remarque aujourd'hui sur le quai Napoléon une jolie maison bâtie récemment et qui est ornée des médaillons d'Héloïse et d'Abailard; elle a été construite sur l'emplacement de la maison du chanoine Fulbert, oncle d'Héloïse, laquelle était située rue du Chantre, nº1 . On montrait dans celle-ci un petit escalier et un cabinet tombant en ruines et qu'on croyait dater du temps des amants du XIIe siècle, dont l'histoire est encore aujourd'hui si fraîche dans les souvenirs populaires. Paris n'a pourtant pas rendu

Les prodigieux succès d'Abailard s'expliquent aisément. Il semblait que pour la première fois l'on entendait une voix libre, une voix humaine. Tout ce qui s'était produit dans la forme lourde et dogmatique de l'enseignement clérical, sous la rude enveloppe du latin du moyen âge, apparut dans l'élégance antique, qu'Abailard avait retrouvée. Le hardi jeune homme simplifiait, expliquait, popularisait, humanisait . À peine laissait-il quelque chose d'obscur et de divin dans les plus formidables mystères. Il semblait que jusque-l

Deux préfaces inédites d'Abailard, publiées par M. Lenoble dans les Annales de philosophie chrétienne, janvier 1844. Les poésies qui se trouvent disséminées dans divers recueils, savoir: 1° l'édition des Oeuvres donnée par d'Amboise, p. 1136; 2° Veterum scriptorum et monumentorum amplissima Collectio, t. IX, p. 1091; 3° Gallia Christiana, t. VII, p. 595;

Quant au monument d'Héloïse et d'Abailard, les amoureux ex-voto en sont légendaires. On marche toujours dans la longue allée. Voici la tombe de Pezzo-di-Borgo, celle de l'amiral Bruat. Un nom allemand: Ludwig Boerne, celui d'un républicain sincère, qui rêva ô le poëte! l'alliance de l'Allemagne et de la France dans la liberté.

L'Essai sur la vie et les écrits d'Abailard et d'Héloïse, par madame Guizot. (oeuvres diverses et inédites de madame Guizot, 1828, t. II, p. 319.) L'ouvrage qui n'est pas fini est le plus remarquable pour le fond des idées et pour les vues qu'il contient; il a été terminé par M. Guizot et placé

Qu'on songe avec quelle douleur un tel homme dut apprendre les progrès d'Abailard, les envahissements de la logique sur la religion, la prosaïque victoire du raisonnement sur la foi... C'était lui arracher son Dieu!