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Oui, tout cela est fort menaçant, interrompit le duc de Lauzun, mais il faut bien en prendre son parti; d'ailleurs, vous prierez pour nous, ajouta-t-il en se tournant vers Ellénore, car si l'anglomanie s'empare de nous comme de l'ami Croixville, Dieu sait jusqu'où cela nous mènera; ils ont une manière brutale de traiter leur roi dans ce pays-l

En parlant ainsi, Ellénore menaçait de se frapper d'un poignard, de cette arme dont elle s'était emparée en quittant le château de M. de Croixville.

«Monsieur le marquis, »On m'assure que vous seul savez dans quel endroit s'est retirée mademoiselle Ellénore Mansley, après avoir quitté le château de M. le marquis de Croixville. Si cela est, veuillez avoir la bonté de faire parvenir

Malgré la pureté des liens qui existaient entre le marquis de Croixville et sa pupille, malgré les discours et le bon maintien d'Ellénore, le prince ne fit point un doute sur la culpabilité de cette liaison, et comme il avait la loyauté facile des mauvais sujets, celle qui consiste

Alors M. de Croixville recommanda Ellénore

Après avoir écouté Ellénore en l'interrompant sans cesse par des exclamations peu flatteuses pour M. de Croixville, et pour lord Rosmond, le prince dit en soupirant: La situation est fâcheuse... Les apparences sont telles qu'on aura bien de la peine

Lorsque ces discussions avaient pour sujet la politique ou la littérature, les témoins s'amusaient de l'éloquence ou des folies que la colère fournissait aux divers champions; mais un jour, la conversation s'étant portée sur la puissance des femmes en France, M. de Ségur prétendit qu'elles n'en exerçaient que par leurs charmes, M. de Croixville que par leur caractère, et M. de Rosmond que par leur position dans le monde.

Fort de l'épreuve qu'il venait de tenter, M. de Croixville apprit gaiement

Dans cette idée, M. de Rosmond prit le parti de M. de Croixville contre ses incrédules amis; et il fit l'éloge de la fierté d'Ellénore. Cette vertu assez rare chez les protégés, se faisait tellement remarquer chez elle qu'on ne pouvait la voir un instant sans en être frappé.

Tout cela était dit de bonne foi, car M. Gerbourg était depuis deux ans seulement régisseur de M. de Croixville, et ni lui ni sa femme n'avaient été témoins des plaisirs bruyants dont avait retenti naguère le château confié